Close

Agenda nature : le mois de Février

La nature… L’hibernation du hérisson a débuté en octobre novembre, le taux de survie est de 33% chez les adultes (65% chez les jeunes), la température est proche de celle ambiante, mais toujours >= 1-2°C et les battements passent de 190 à 20. A noter que dans les régions chaudes de l’Europe le hérisson n’hiberne pas. Sortie de sa retraite hivernale les grenouilles « rousses », dont la grenouille agile (museau long et proéminent, tympan presque aussi grand que l’oeil, iris doré dans sa partie supérieure et sombre dans sa partie inférieure). Le tarin des aulnes est un migrateur partiel originaire de l’est et du nord de l’Europe, il vagabonde à la recherche de graines d’aulnes, de bouleau et de mélèze. La taupe reste active même en hiver, elle débarrasse ainsi le jardinier des indésirables et assure l’aération du sol. Le mimosa introduit (Australie) en 1800 est emblématique de l’hiver dans le midi ; il est aussi présent sur le littoral atlantique et en Bretagne. C’est une époque de grande agitation pour le chat forestier occupé à la conquête d’un partenaire. Prémices migratoires : on sent que le mouvement est amorcé entre les oiseaux qui s’en vont (visiteurs d’hiver) et ceux qui reviennent (nicheurs d’été). La salamandre tachetée sort de plusieurs mois d’hivernage, à noter qu’elle a une capacité de régénération. Apparition au premier rayon de soleil des papillons hivernant. Depuis janvier c’est le rut des lièvres (M = bouquin, F= hase). Les bourgeons endormis se réveillent par une température à plus de 10°C (quelques heures).

Et les oiseaux en particulier… Le grand problème pour les oiseaux demeure la survie face au froid. Les arbres sont encore défeuillés, pourtant en plaine les premiers chants retentissent déjà, dont celui de la grive draine. Lors de ces déplacements aériens, elle émet des séries de crécelles râpeuses – drrrrrr ! … Drrrrrr ! (origine de son nom). En période de nidification, son caractère vindicatif lui suffit à faire abandonner les intrusions de corvidés, voir de palombes. Il y a un lien fort entre l’arbre porteur de guis et l’oiseau (d’où son nom viscivorus). C’est souvent le mois des tempêtes, qui poussent les oiseaux marins vers les côtes de l’ouest de l’Europe (Fou de bassan, mouettes pygmées et tridactyles, Alcidae) ; par exemple la tempête de 1999. En ville l’accenteur mouchet (chante irrégulièrement depuis l’automne) lance son chant depuis une antenne et annonce l’approche du printemps (21/03). Le grimpereau des bois est localisé en montagne et dans l’est du pays ; il présente un ventre blanc immaculé et un large sourcil blanc. Le lac du Der est le site en cette saison pour observer les grues cendrées, les cygnes chanteurs et de Bewick. Observation de Milan royal, migrateur partiel, dont les populations françaises passent l’hiver en Espagne ; en cette saison ce sont les populations d’Allemagne. Le houx garde ses feuilles tout l’hiver, car elle persistent 12-14 mois et ne tombent jamais en même temps. Ses fruits peuvent être consommés par de nombreux oiseaux, dont les merles et grives. Les mésanges bleues oiseaux cavernicoles ou cavicole visitent les cavités et les couples se soudent. Le pygargue à queue blanche a niché en Corse jusqu’en 1956 et depuis 1970, 5-10 oiseaux hivernent principalement en Champagne humide. La LPO existe depuis 1912. NB : Chant ! même si les premiers chants retentissent dès janvier ! Les productions sonores se font plus régulières, plus soutenues (Grive musicienne, accenteur, charbonnière, troglodyte). Nombre d’oiseaux : (variable selon les auteurs) ~ 10 000. Meilleur mois pour observer les goélands « arctiques » : G. Bourgmestre et G. à ailes blanches.

CC BY-NC-ND