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La fin de L’année approche ; qui suis-je ? Entre doute/raison, et une pratique assumée de « l’essentialisme » et du minimalisme, comme sacerdoce

Gaby, tu travailles ou tu contemples ❓


Salutations aux marcheurs, pratiquants du trekking, du bushcraft (ou « art de la nature »), etc., et surtout rêveurs et autres passionnés d’écologie pratique/théorique et naturalisme Faune/Flore 🌿🌍.
Avant d’aller plus loin, je vous invite à examiner mon « Projet 77 » (voir le lien en fin de post).

Une question : que suis-je maintenant ❓quelle version de l’homme suis-je devenue ?
Certainement, un homme toujours la tête dans les nuages, les racines dans le sol. Ensuite, profondément attaché à l’intentionnalité des actes et se clamant comme un « biophile ». Non, ?

Mais, quelles trajectoires à cette posture assumée ?

Ayant pris des décisions drastiques dans mon existence, après cinq ans militaire, vingt-cinq comme Écologue naturaliste ; en 2014, je me suis débarrassé, de mon statut de cadres et je me suis engagé dans une démarche « essentialiste » (mieux et moins) et minimaliste (se désencombrer l’esprit et le matériel environnant).

Et, le prix à payer, je suis devenu… un indigent ? Oui, un « éclairé » ?

Minimaliste oui, mais pas pour mes deux activités : le bivouac (Naturalistes) et l’informatique (Geek) et ce n’est pas un vœu d’échec, non ! Un choix réaliste.

C’est depuis cet événement majeur (2014) qu’il est temps pour moi de vous transmettre mes pérégrinations dans le massif Armoricain. Pourquoi maintenant me diriez-vous ? Peut-être pour fêter mes 50 bougies, un symbolique demi-siècle, et laisser derrière moi mes 30 ans professionnels, de même qu’oublier mes primes 20 ans de jeunesse et son environnement toxique dévastateur… mais passons : c’est aussi l’école de la vie. Et, avec un peu plus de résilience, j’y ai rechapé ; d’autres pas…

Et, ainsi pour moi aussi, une nouvelle vie, plus « locale » et intimiste avec la Nature bretonne, mon nouveau creuset.
Enfin, je ne veux plus fuir dans une course effrénée mais : devenir un contemplatif de la nature bretonne ; tels est mon credo.
Le compteur est lancé à 50 + (bougies et compteur lancé le 03 février 2022)

Une philosophie de vie aussi : voyager seul, en revanche un comble pour un tempérament éminemment sociable 😬 : pourrais-je m’y astreindre ? Oui !, mais seulement si je puis le partager, ensuite à mes pérégrinations et de merveilleuses ? Découvertes…

Plus philosophiquement 🤔 c’est aussi un besoin de déconnexion : le fait d’être tout le temps connecté et l’injonction à la disponibilité permanente, sont épuisants (ce fut le cas pendant ma fuite en avant comme écologue professionnel). Par ailleurs, les expériences deviennent banales (un comble ! tant l’univers de l’écologie naturaliste est vaste).
Voyager seul permet à mon sens, donc :

  • tout d’abord, de retrouver de l’intensité ou de l’authenticité ;
  • et en même temps, de redécouvrir les vertus de l’ennui : parfois apprendre à ne rien faire, intérioriser un moment, une observation naturaliste sans enjeux ni contraintes, seulement contempler, être vivant !
    Deux idées qui ne sont finalement peut-être pas forcément antinomiques… pourrais-je en douter ?

Concrètement, que vais-je faire ? Pour débuter et après longtemps avec un matériel de randonnée très sommaire (un sur-sac et une boîte de sardine à l’huile, du pain sec…), j’ai investi dans du matériel de « Trekking » plus « léger ». Item presque exclusivement « Décathlon » (je ne suis pas sponsorisé 🤪) pour partie. Et, à la mesure de mes actuels faibles resources ; cela aussi pour soulager les genoux meurtris par mon métier de Pompier et des milliers de kilomètres de course à pied.

Grâce à cela, j’ai un équipement 3/4 saisons (hiver breton doux sous collinéen < 800 m) inférieur à 12 kg. Poids hors matériel photographique, vidéo et matériel naturaliste (« flore », filets, etc.) portés par un sac de 70 litres (2,7 kg ❗️les aficionados d’Osprey vont pleurer ou se moquer) à armature, pour les charges lourdes citées précédemment.

Chaque début d’année, je vous communiquerai la liste et le poids du matériel : pour 2022, il s’agit de la version 10.2 (initiée en 2015 et largement complétée cette année 2022 ⇒ voir en fin de « post ». Actuellement, mon sac est de 10 kg en mode tente et plus lourd en hamacs. Je vise les 15 kg au maximum selon les options.

Cela étant, je précise bien, que je ne connais quasiment rien à la randonnée de plus de deux jours en bivouacs. J’ai bien marché 15-25 km par jour pendant 25 ans ; mais je n’ai jamais fait plus d’une nuit en « sur sac » de couchage durant trois saisons.
Nonobstant durant mon lointain scoutisme, aussi trois saisons hivernales en Corse avec des personnes expérimentées, du « tarpe » en Guyane. Mais, je m’affirme comme un grand néophyte du bivouac de moyenne durée.

Il me reste donc tout à apprendre de même que de connaître le confort d’une tente en couchage duvets ou le hamac en couchage synthétique et de manger chaud à l’abri de la pluie si commune en massif Armoricain et… Finistère.

Comment ai-je pu me priver de temps de confort pendant 25 ans ❓un symptôme probablement de ma folie de travail et de son aveuglement.

Voilà ! Merci 🙏 et à bientôt sur les chemins du massif Armoricain et parfois un détour dans le riche continent européen.

Je vous souhaite un bon parcours ici et là-bas,
Très sincèrement
Gabriel

🌿 Ecosystema.fr 🌿


Voir aussi :

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