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Les Traces de loutre sur le Douron (22-29)

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Lors d’un travail d’étude le long du Douron, nous avons pu noter avec les étudiant en BTS A Gestion et Protection de la Nature de nombreuses traces de Loutre (Lutra lutra).


Le Douron :

Sa source est localisée à Coat-ar-Herno. Long de 38 kilomètres, il offre une grande diversité tout au long de son parcours. Son cours est vif mais docile. Il marque la frontière entre les deux départements des Côtes d’Armor et du Finistère. Le Douron fait en moyenne 6 mètres de large.  Parmi ses 60 kilomètres d’affluents, le Squiriou (10 km), le Dour Meur et le Dour Uzel (5 km chacun). Les communes traversées ou bordées sont  : Scrignac, Lannéanou, Botsorhel, Le Ponthou, Plouégat – Moysan, Trémel, Plouigneau, Plouégat-Guérand, Guimaëc, Locquirec, Plestin-les-Grèves.

Source : http://perso.orange.fr/bro-plistin/Le-Douron.htm

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Les épreintes :

Il est bien peu de mammifères pour lesquels un vocabulaire spécifique existe pour décrire les fèces et en France seule la loutre fait l’objet de cette particularité. Il est vrai que les crottes, les épreintes, de la loutre sont bien caractéristiques tant de par leur aspect extérieur que par leur odeur.

Constituées des restes non digérés des proies noyées dans une substance muqueuse. Elles servent également de support au dépôt des sécrétions des glandes anales qui peuvent faire l’objet d’un dépôt particulier (voir ci-dessus).

  • Les épreintes sont en règle générale des petits amas informes de matière fécale. La taille, l’aspect extérieur, la couleur varient beaucoup. Les épreintes fraîches présentent un aspect huileux particulier

Les épreintes contenant de nombreux restes de mammifères apparaissent parfaitement formées et peuvent dépasser une longueur de dix centimètres. Il est alors possible de les confondre avec des crottes de petits carnivores (fouine, putois et genette) non torsadées. Si l’aspect extérieur de ces épreintes, peut prêter à confusion, leur odeur reste bien caractéristiques et suffit à lever le doute.

  • Les épreintes constituent l’indice de présence de la loutre le plus sûre en raison d’une part de sa constance dans les régions à « forte « densité » et de l’absence presque totale de confusion avec les fèces d’autres animaux et d’autre part de l’abondance des dépôts dans des biens des secteurs fréquentés par la loutre. Toutefois, il convient de ne pas conclure hâtivement à l’absence de la loutre là où elle ne dépose pas d’épreintes. En effet, il a pu être constater bien des exceptions sur des secteurs très fréquentés et où la densité des épreintes est très faible.

Il apparaît important de distinguer des absences temporaires et des absences spatiales de dépôt d’épreintes.


Sites de dépôts des épreintes

En règle générale, les épreintes sont déposées soit sur des pierres, troncs, etc. émergeant des cours d’eau soit dans les premiers mètres de la berge. Toutefois, il est possible de les rencontrer très loin de l’eau, notamment dans les coulées d’accès au gîte ou celles qui coupent des méandres.

  • observée le 03 octobre 2007 sur la rivière du Douron (29, Bretagne, FRANCE).

Contact :

  • Le réseau du Groupe Mammalogique Breton : Loutre et mammifères aquatiques
  • Groupe Mammalogique Breton
  • Maison de la Rivière – 29450 SIZUN
  • Tél: 02 98 24 14 00 – Fax: 02 98 24 17 44
  • franck.simonnet@gmb.asso.fr

Sources :

  • BOUCHNER M., Guide des traces d’animaux
  • BANG P. & DAHLSTROM P., Guide des traces d’animaux, comment reconnaître les traces et indices de passage des oiseaux et mammifères d’Europe, 1996
  • BANG P. & DAHLSTRÖM P., Guide des traces d’animaux – Les indices de présence de la faune sauvage, 1999
  • SIGNOLLET S., Identifier les traces d’animaux.

Clichés : Gaby AR BRAZ – APN Canon G9 – Ecosystema.fr ©

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