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Argiope bruennichi en Mt d’Arrée

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Cette araignée a été observée le 12 septembre 2007, dans sur la tourbière du Vénec, avec les étudiants en BTS A Gestion et Protection de la Nature.

Il s’agit de Argiope bruennichi (L’argiope frelon), encore appelée argiope fasciée ou épeire fasciée

C’est une araignée aranéomorphes de la famille des Araneidae. Elle a initialement été décrite comme une espèce du genre Araneus.

L’argiope frelon est une araignée orbitèle, c’est à dire que pour chasser, elle bâtit une toile géométrique (orbiculaire, forme proche du cercle) dans la végétation, à moins d’un mètre de hauteur. Elle comporte de 19 à 41 rayons (généralement 30) Cela lui prend environ une heure à l’aube ou au crépuscule.

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Son camouflage jaune et noir repousse les oiseaux qui la prennent pour une guêpe.

De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer la présence du stabilimentum : c’est un motif blanc en zig-zag qui se trouve sur la toile. L’une d’elles affirme qu’il contribue à attirer les proies du fait de sa grande brillance dans le spectre des ultra-violets que les insectes perçoivent. Une autre zone de soie plus dense se trouve au centre de la toile.

L’araignée immobilise sa proie grâce à un venin paralysant. Il est inoculé par l’intermédiaire des crochets portés par les chélicères au sommet desquels s’ouvre un minuscule orifice. Comme chez les autres araignées, l’Argiope dilue les chairs de sa proie, grâce à son venin et surtout les sucs digestifs que l’araignée régurgite.

Elle se nourrit principalement de sauterelles, de mouches et d’abeilles, et peut dévorer jusqu’à 4 sauterelles par jour.

Originaire du Bassin méditerranéen, l’argiope frelon se rencontre désormais dans toute l’Europe centrale et septentrionale.

Elle fait sa toile dans les hautes herbes et les champs en friche ou dans les vallées chaudes et humides. On la rencontre également à la limite des bois.

L’argiope présente un dimorphisme sexuel. Le mâle est plus petit et plus terne que la femelle.

Le mâle, au terme de l’accouplement, abandonne son appareil copulateur ce qui diminue les chances d’un rival de féconder la même femelle. Après l’accouplement, la femelle pond rapidement 200 à 300 œufs dans un cocon de couleur brune suspendu dans les graminées peu au dessus du sol. Les œufs hivernent à l’abri du gel.


Sources :


Clichés : Gaby AR BRAZ – APN Canon G9 – Ecosystema.fr ©

CC BY-NC-ND

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