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Projet de bivouacs naturalistes « Patrimoine 77 » : France – Bretagne (Finistère, 29)

CarteFinistereSitesNature.001

Bonjour,

Mon objectif, après avoir parcouru un peu toute l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord, est de parcourir le Finistère avec le réseau Breizh’Go et ma tente.

Et de vous révéler avec ma sensibilité, les beautés de ce département de l’extrême ouest de l’Europe. En tout, 77 spots ! chiffre symbolique.

Amicalement,

Gaby – Ecosystema TM – 2016 ©

Le Creac'h, Ile d'Ouessant (29), 23/01/00
Phare du Créac’h – Ouessant (29) – France

1. FALAISES ET POINTES DU TRÉGOR

Elles s’étendent de la rivière du Douron à la Baie de Morlaix. Ensemble géographique spectaculaite, et remarquable pour sa géologie, sa flore, sa faune. Découverte privilégiée à pied, par le sentier côtier.

2. Pointe du Château, Pointe du Corbeau et falaises de Poul Cerf (Locquirec)

Le littoral de Locquirec permet de découvrir des structures géologiques parmi les plus anciennes d’Europe (gneiss du socle pentévrien). La promenade, le long des sentiers côtiers, ménage de beaux points de vue et permet d’observer plusieurs aspects de la végétation littorale.

3.Beg An Fry(Guinaëc)

A quelques pas de la côte rocheuse de Guimaëc, entre Lannion et Morlaix, dans la lande et les fourrés qui bordent la pointe de Beg An Fry, se découvre, comme un témoin ressucité par sa restauration, le moulin de Trobodec.

4. Pointe de Primel (Plougasnou)

Ce promontoire naturel, difficile d’accès, formé de granit ocre, renferme des vestiges archéologiques qui témoignent d’une occupation humaine ancienne et continue. La variété des conditions topographiques et géomorphologiques permet la présence d’une mosaïque de milieux marins et terrestres ; cordon de galets, landes hautes et rases, pelouses, rochets à crithme, Nidification et migration d’oiseaux. Au large de la pointe, on peut apercevoir tadorne de Belon et bernache cravant.

5. BAIE DE MORLAIX

Vaste échancrure dans la côte nord, la Baie de Morlaix réunit les estuaires de la Pensé et de la rivière de Morlaix, Plateforme d’écueils, larges vasières, entre matée haute et marée basse, le paysage n’est plus le même… Les îlots granitiques sont nombreux et abritent une faune sensible aux dérangements ; accès interdit d’avril à la fin août. Depuis la mer, observation possible de sterne, grand cormoran, cormoran huppé, goéland, macareux, aigrette.

6. Bois du Lannigou (Taulé)

Sur les pentes abruptes de la rive gauche de la rivière de Morlaix, le bois de Lannigou (32 ha), site autrefois stratégique (forteresse médiévale de Castel-an-Trelez) peut être parcouru par 3 sentiers balisés aux difficultés variées. Point de départ : aire de Toul Mao. L’un deux suit les anciennes fortifications et offre ainsi un panorama sur le Pennelé et la rivière de Morlaix, à partir des postes de guet.

7. IIe Cahot (Carantec)

Au nord de la Presqu’ile de Carantec, l’île Cahot est constituée de massifs granitiques reliés entre eux par des cordons de dunes. La partie nord est la plus sauvage avec ses criques sableuses et ses pointes rocheuses. Exiguë et fragile, cette île s’apprécie à pied… (tour de l’île en 2 h). Ile accessible à partir du port à marée basse pendant 2 à 3 heures avant la pleine mer.

8. Vallée de la Penzé (Taulé)

Profonde échancrure dans le plateau léonard, la vallée de la Pensé fut longtemps la “Route de la Toile” conduisant les marchandises de l’intérieur vers les ports léonards. L’Abbaye du Relecq, les landes des Monts d’Arrée, le Château de Penhoat, l’ancien moulin à marée de Trogriffon et la réserve d’oiseaux de mer de l’estuaire ponctuent cet itinéraire réalisable à pied, de Plounéour Ménez à Saint-Fol de Léon, par un sentier de randonnée de 70 kms.

9. ILE DE BATZ

L’ile de Batz se trouve à 2 kms de Roscoif et est accessible depuis le port en bateau (3,5 km par 1,5 km). Un sentier pédestre en fait le tour. Le rnicro.climat permet une végétation exotique sur la partie sud (Jardin G. Delaselle, visites guidées en saison), alors que l’est, surplombant la Grève Blanche, se compose de dunes à la végétation qui varie avec les saisons (Armérie, chardon bleu, lagure…) Présence de nombreuses espèces d’oiseaux. Au nord, le paysage agricole de cultures légumières contraste avec la violence de la mer. Le sentier conduit jusqu’au Trou du Serpent (Tord ar Sarpant) à l’ouest, où selon la légende Paul Aurélien terrassa le dragon. Côté mer, 500 espèces d’algues différentes peuvent être inventoriées.


EMBOUCHURE DE L’HORN ET DU GUILLEC

10. Forêt domaniale de Santec

Au coeur du pays maraîcher, proche de Roscoif et de Saint-Fol de Léon, la forêt domaniale de Santec constitue l’un des rares massifs boisés du plateau léonard. Malgré le sol constitué de sables coquilliers d’origine marine, de nombreuses essences feuillues et résineuses ont pu s’adapter.

11. Dunes de Théven . Pen Ar Dour (Plougouim)

A la confluence de l’Hom et du Guillec, la façade maritime de la commune de Plougoulni est occupée par le massif dunaire de Théven – Pen An Dour qui offre des points de vue sur les dunes du Dossen et l’île de Sieck. Flore originale.

12. BAIE DE GOULVEN DUNES DE REREMMA

Ensemble dunaire le plus vaste du nord de la Bretagne, Keremma borde le grand site ornithologique de la Baie de Goulven, où de nombreux oiseaux migrateurs viennent hiverner (bernache cravant, pluvier argenté, canard siffleur…). La dune, marquée par les travaux d’endigage du siècle dernier, est devenue un espace

où les lapins de garenne, jouent un rôle important dans son évolution. Non loin de la réserve ornithologique de la baie de Goulven, les dunes abritent quelques espèces rares (gravelot, pipit farbuse, etc…).

13- DUNES DE MÉNÉHAM (KERLOUAN)

Les nombreux écueils du littoral abritent un massif dunaire fragile parsemé d’énormes rochers de granit. Quelques chaumières sont blotties au pied d’un bloc d’un bloc rocheux plus imposant que les autres. En arrière des dunes, marais alcalins avec une flore et une faune rares dans la région. Ce site est en cours de réhabilitation.

14. ABER WRAC’H ET ABER BENOIT

Les abers (ou rias) Wrac’h et Benoît sont caractéristiques de ces estuaires bretons où la mer remonte loin en amont dans les terres. Ponctués de nombreux anciens moulins, ils débouchent sur une mer truffée d’îlots et de roches qui barrent l’horizon.

15. Tourbière de Langazel (Trémaouezan)

Le site de Langazel, difficile d’accès, source de l’Aber Wrac’h, constitue une des dernières grandes zones humides du nord Finistère. Cette tourbière abrite de nombreuses espèces animales et végétales protégées en raison de leur rareté.

16. Littoral de Plouguerneau

Tout au long des 40 kms de rivages alternent pointes rocheuses ayant souvent un intérêt archéologique, presqu’îles, îles (Ile Venans, Ile Vierge avec l’un des plus beaux phares du Finistère), criques de sable ou de galets, dunes (La Grève Blanche), vasières. Cette variété de milieux implique une grande diversité de la végétation et de la faune.

17. Dunes de Tevenn Santez Vach Arid – Dunes de Sainte-Marguerite (Landéda)

Entre Abers Wrac’h et Benoît, à l’ouest de la presqu’île de Sainte-Marguerite, ce massif dunaire vivement attaqué par le vent est peuplé ici et là, d’armérie, de carex, ou d’immortelle des sables.

18. Brouennou . Pointe du Vill (Lannilis)

Située entre deux pointes, celles du Villet et de Kerennoc, l’anse de Brouennou se caractérise par la diversité de ses milieux (marais, secteurs humides, cordon dunaire…) dans lesquels se développent des végétations qui sont autant de différences (joncs maritimes, prêle des champs, oyats…). Accès dangereux aux casemates de la pointe du ViII.

19. Dunes de Tréompafl et Corn An Gazel (Saint Pabu, Lampaul-Ploudalmezeau, Ploudalmezeau (le village où je suis né – GLB))

Ensemble dunaire faisant l’objet d’une tentative de restauration, s’étend de la pointe de Tréompan à l’embouchure de l’Aber Benoît, fait de falaises, de relief chaotique, de dunes. La végétation, très fragile, est formée de grandes étendues de pelouses xérophiles avec présence d’immortelles des sables, quelques peuplements de chardons des dunes. Présence de vanneau huppé et gravelot à collier.

20. COTE SAUVAGE Presqu’île de Saint Gonveld (Ploudalmezau-Landunvez)

Cette côte est bardée par un semis de récifs (rochers de Portsall et de l’île Verte). Les falaises, peu élevées, prennent des formes spectaculaires sous l’assaut des houles océanes (Pointe du Coq sur la presqu’lle de Saint-Gonveld) et présentent de belles pelouses et des landes rases. Voies migratoires pour l’avifaune observation possible du bécasseau violet et du bruant lapon, hôtes habituels des toundras, ici en limite sud de leur aire d’hivernage.

21. ABER ILDUT

Entre les bourgs de Brelès et de Lanildut, le sentier littoral permet de découvrir la ria de l’Aber-lldut qui constitue un milieu favorable à la présence d’une avifaune diversifiée. D’un point de vue géologique, les affleurements du granite de l’Aber Ildut ou “granite de Brest” sont nombreux. Cette roche a été autrefois très exploitée (socle de l’Obélisque de Louksor, place de la Concorde à Paris, menhir de Kerloas en Plouarzel…).

22. LES BLANCS SABLONS (Le Conquet)

A l’extrême sud-ouest du plateau du Léon, le site des Blancs-Sablons réunit les particularités du paysage septentrional de la Bretagne (ria, presqu’île rocheuse, plage). Au nord, en arrière de la plage, une “dune perchée” s’élève à 30 mètres.

23. RADE DE BREST – OCÉANOPOLIS

A Brest, “Océanopolis, raconte-moi la mer” – Centre de Culture Scientifique et Technique de la mer – constitue la vitrine du patrimoine naturel de Bretagne : 2700 m2 d’expositions, 500 000 litres d’aquariums spectaculaires reconstituant fidèlement l’univers sous-marin en Bretagne avec sa faune et sa flore si riches. Auxquelles s’ajoutent depuis 2000 un pavillon polaire et tropical.

24. Moulin de Locmaria-Plouzané

Lieu de passage d’oiseaux migrateurs, la façade de Locmaria-Plouzané est un espace où les falaises granitiques et schisteuses et la spécificité botanique (différentes espèces de landes) s’allient au panorama de la presqu’île de Roscanvel.

25. Presqu’ÎIe de Plougastel-Daoulas

Parmi les pays bretons, Plougastel est l’un des plus originaux et des plus attachants, formé de grèves tranquilles, de splendides paysages, à découvrir à pied.


PARC NATUREL RÉGIONAL D’ARMORIQUE (N°26 à 45)

A quelques milles, les îles de l’Iroise : Ouessant, Molène, Sein, trois noms qui définissent ces îles habitées “du début du monde” comme des hauts lieux de la navigation plus de 50 000 navires croisent ainsi chaque année au large de leurs côtes, entre la Manche et l’Océan Atlantique.

26. lIe d’Ouessant

A la pointe septentrionale du Finistère, Ouessant, accessible par bateau au départ de Brest et du Conquet, dresse ses falaises à 60 m au-dessus des flots. Nul arbre n’y arrête le regard entre ciel et mer, c’est le domaine des pelouses et des landes maritimes aux floraisons spectaculaires, surtout en début et en fin de saison, Le centre de l’île, autrefois agricole, est aujourd’hui peu à peu gagné par la friche malgré les moutons et les quelques chevaux aux pâturages. Ce sont les oiseaux, en particulier les migrateurs, qui font d’Ouessant un site d’observation réputé.

27. Baie de Bénmou Réduit du Caigrac’h

Face à l’une des plus belles colonies d’oiseaux marins de France (île Keller, propriété privée), la baie de Béninou abrite quelques couples d’une espèce rare sur les côtes françaises, le crave à bec rouge, dont on dénombre, sur l’lle d’Ouessant, près de la moitié de l’ensemble de l’espèce vivant sur le littoral de notre pays (une trentaine de couples). Au fond de cette baie, protégé des vents, se trouve le réduit du Calgrac’h.

28. Archipel de Molène

L’Archipel Molène est constitué d’un chapelet d’îles et d’îlots, au coeur de la mer d’Iroise, entre le continent et Ouessant. Une trentaine d’espèces d’oiseaux marins (goéland brun et marin, puffin, pétrel tempête…) nichent sur les différents sites où prospèrent des peuplements végétaux rares et protégés. La faune et la flore marines sont également d’une grande richesse ainsi qu’en témoignent la présence régulière de grands dauphins et d’une colonie de phoques gris et de loutres d’Europe. Avec Ouessant, l’archipel de Molène est l’une des 7 réserves de biosphère françaises labellisées par l’U.N.E.S.C.O. Accessible : Molène, seule île habitée en permanence.

29. Ile de Sein

Au large de la Pointe du Raz, l’Île de Sein, accessible par bateau d’Audieme et Esquibien, n’émerge qu’à 6 m au-dessus dès flots. De simples cordons de sable et de galets appuyés sur quelques pointements rocheux. Ici, tout est adapté pour résister aux vents et à la mer aussi bien le bourg, resserré autour de ses ruelles étroites, que la végétation des pelouses rases et des landes où les ajoncs eux-mêmes, dans la partie ouest la plus exposée, se développent “en coussinets” caractéristiqués. Nombreux oiseaux, limicales en particulier (huitrier pie, gravelot, etc…).

30. Presqu’ÎIe de Crozon

Cruciforme, et, ainsi, soumise à une multiplicité d’expositions, la Presqu’Ile de Crozon est un véritable conservatoire où différents milieux se sont développés. On y rencontre une avifaune riche (courlis cendré, huîtrier pie, gravelor…) et une faune marine diversifiée (anémone, lièvre de mer, daurade royale…).

31- Etang du Fret (Crozon)

La formation naturelle d’un cordon de galets a progressivement isolé l’étang du Fret de la Rade de Brest. A l’extrémité de ce sillon, s’était autrefois établi un moulin à marée dont il ne subsiste aue les canaux. Ce clan d’eau de 18 ha sert de nurserie pour de très nombreux alevins, qui attirent les oiseaux (cormoran, sterne, héron cendré…). Un système de vannes permet la communication entre étang et mer. Depuis la fin de la dernière guerre mondiale, le sillon du Fret accueille également des chantiers navals où furent construits nombre de coquilliers, langoustiers… Accès par sentier de randonnée (ancienne voie ferré).

32. Pointe des Espagnols (Roscanvel)

Panorama exceptionnel sur Brest et sa rade. Le site est enserré dans une lande à ajoncs et à prunelliers qui envahissent les vestiges militaires. Accueil et exposition dans le fort de la pointe.

33. Pointe Sainte Barbe (Camaret-sur-Mer)

Cette pointe rocheuse, façonnée dans le grès armoricain présente un intérêt paysager et géologique. Ces grès très résistants (quartrites) constituent l’ossature de la Presqu’Ile de Crozon et de ses reliefs (Menez Luz, Menez Hom…).

34. Pointe de Pen-Hir (Camaret-sur-Mer)

Hautes falaises blanches de grès armoricain, prolongées en mer par les Tas de Pois, îlots escarpés détachés de la côte. Site paysager remarquable. Réserve ornithologique inaccessible abritant des oiseaux marins nicheurs mouette tridactyle, cormoran huppé, goéland… Excursions en vedettes au départ de Camaret.

35. Etang de Kerloc’h (Camaret-sur-Mer/Crozon)

Les 110 ha de l’étang de Kerloc’h, à la flore et à la végétation diversifiées, abritent une centaine d’espèces d’oiseaux dont la rousserole effarvate, la fauvette pitchou, le bruand des roseaux. Près du tiers des espèces nicheuses en Bretagne fréquente le site ainsi que 22 des 39 espèces de libellules recensées dans le Finistère. Mais c’est surtout la loutre qui donne à ce site son caractère remarquable. Accès par le sentier de randonnée (ancienne voie ferrée).

36. Cap de la Chèvre (Crozon)

Témoin privilégié de l’histoire géologique (jusqu’à 700 millions d’années), le Cap de la Chèvre présente des falaises battues par l’Iroisè et recouvertes d’une lande rare à base de bruyère cendrée, de callune et d’ajonc Le Gall. Traces encore visibles d’une très ancienne occupation humaine (dolmens, menhirs…), villages typiques recroquevillés sur eux-mêmes, moulins à vent et à eau. Prudence sur les falaises. Sentier pédestre côtier. Visites guidées.

37. Aber de Crozon

Après avoir retrouvé depuis 1981 sa fonction d’estuaire, l’Aber de Crozon peut, aujourd’hui, exercer son rôle de frayère et de nurserie pour les alevins, et accueillir de nombreux poissons dont la daurade royale et le bar commun et une grande diversité d’oiseaux (tadorne de Belon, aigrette gazette, busard des roseaux…). L’Aber est dominé par l’imposant four à chaux de Rozan édifié en 1839 et à proximité de nombreux vestiges historiques et préhistoriques. Visites guidées sur demande.

38. Ménez-Hom

Le Ménez-Hom forme aux confins de la Presqu’île de Crozon et des Monts d’Arrée, les premiers sommets des Montagnes Noires. Ce relief de grès armoricain au profil caractéristique offre, du haut de ses 330 mètres, une vue panoramique sur la Baie de Douarnenez, la Rade de Brest et l’Aulne Maritime.

39. Aulne maritime

Lieu privilégié aux confins de la Rade de Brest entre Monts d’Arrée et Ménez-Hotn, l’Aulne maritime forme l’estuaire de l’un des plus grands fleuves côtiers bretons. Si les vedettes touristiques ont aujourd’hui remplacé les gabares d’antan chargées de sable ou de bois, l’Aulne maritime reste une voie de communication par excellence. Landévennec, Châteaulin, deux étapes entre lesquelles sites naturels et historiques se succèdent au fil d’un fleuve qui conduit de l’une des plus belles rades du monde (selon la Royale) au Canal de Nantes à Brest.

40. Forêt domaniale de Landevennec

La forêt domaniale de Landevennec tire son nom de l’ancienne abbaye à laquelle elle appartenait. Située à l’entrée de la Presqu’lle de Crozon, la forêt possède une façade côtière longue de près de 11 kms. Le G.R. 37, depuis le bourg, emprunte en partie le chemin des douaniers.

41. Monts d’Arrée

Culminant à près de 400 mètres, les Monts d’Arrée se caractérisent par un profil de petites découpures, tranchant avec l’enchevêtrement du bocage. Paysages de landes, de bruyères, d’ajoncs et de tourbières. Ainsi, “Le Veneg” l’une des rares tourbières bombées en France est reconnue pour sa flore au plan international. Lieu magique par ses ambiances, ses légendes, du Mont Saint Michel de Brasparts aux chaos granitiques de la forêt d’Huelgoat.

42. Vallée de l’Elorn

Depuis le Tuchenn Gador dans les Monts d’Arrée jusqu’à la Rade de Brest, l’Elorn déploie ses 50 km de cours fluvial. Le saumon Atlantique, la truite Fario et la loutre, symboles de la qualité des eaux, sont présents dans cette vallée qui bénéficie de nombreuses actions de remise en valeur.

43 Vallée du Yeun-EIez (vallée des castors) – (Botmeur, Brennilis, La Feuillée, Loqueffret)

Formée par une dépression tourbeuse que délimitent des crêtes de grès armoricain, de part et d’autre de RochTrédudon et du Mont Saint-Michel de Brasparts, cette vallée est marquée par l’existence de deux plans d’eau, le lac Saint-Michel et l’étang de Saint Herbot, érigés en «Havre de paix pour la loutre d’Europe” (550 ha). Visites guidées en été par la S.EP.N.B. (Bretagne Vivante). Bordant le lac Saint-Michel, une tourbière tombée de 16 ha a été classée Réserve Naturelle d’Etat. Le castor, plus gros rongeur de l’hémisphère Nord, y a été réintroduit.

44. Réserve des landes du Cragon (le Cloître Saint.Thégonnec, Scrignac, Plougonven)

Réserve de 70 ha dans le paysage des Monts d’Arrée. Les landes et bas marais sont dominés par des crêtes aiguës de schistes et quartzites couronnées d’une forêt résiduelle de feuillus et fréquentés par le busard cendré et le courlis cendré. Des balades guidées sont organisées en saison et à la demande.

45. Forêt domaniale de Huelgoat

Accrochée au pied du versant sud de la chaîne des Monts d’Arrée, la forêt possède un relief accidenté, formé d’une série de collines séparées par des vallées souvent profondes. Les paysages changeants, aux couleurs multiples, renferment nombre de sites pittoresques. La Mare aux sangliers, le Gouffre, le Camp d’Artus et ses amas de blocs granitiques en font une forêt riche en légendes.

46. Forêt domaniale du Cranou (Hanvec, Le Faou, Rumengol)

Sise dans le prolongement de la rade de Brest, cette forêt était jadis propriété du département de la Marine. Les bois exploités étaient conduits au port du Faou et alimentaient les chantiers de constructions navales de la région brestoise. Sillonnés de nombreux ruisseaux,- les sous-bois tapissés de jonquille ou d’anémone sylvie au printemps, et de myrtille l’été, en font un lieu de promenade agréable.

47. Forêt domaniale de Fréau (Poullaouen)

Cette forêt située à l’est du massif de Huelgoat et limitrophe du département des Côtes d’Armor, fut très abimée par l’ouragan de 1987 Au total, ce sont près de 250 ha qui ont été reconstitués.

48 MONTAGNES NOIRES – VALLÉE DE L’AULNE

Couvertes à l’origine de grandes forêts de feuillus, d’ifs et de houx, les Montagnes Noires, après des siècles de déboisement, présentent un paysage de landes et de tourbières sur 60 km. La forêt de Laz, qui domine Saint-Goazec et le parc de Trévarez, est un site caractéristique des Montagnes Noires. Au nord, serpente la Vallée de l’Aulne. Ce corridor boisé abrite une faune diversifiée, notamment des mammifères (chauve-souris, petit carnivore). Les prairies riveraines, les vasières et les schorres offrent des sites alimentaires recherchés par l’avifaune migratrice et hivernante. En amont de Spézet, jusqu’à Carhaix, l’Aulne ne fait qu’un avec le canal de Nantes à Brest sur chemin de halage.

49. Karreg an Tan/La Roche du Feu (Gouezec)

Ce site classé à découvrir par un sentier offre un point de vue, avec son point culminant à 280 m, sur la Baie de Douarnenez et le Ménez Hom, la vallée de l’Aulne et les Monts d’Atrée, le Roc Toulaëron, ainsi que sur 33 clochers visibles par temps clair dans un rayon de 40 km.

50. Bois du Chap (Dineault, Châteaulin)

Sur la rive gauche de l’Aulne, à 3 km en aval de Châteaulin, le Bois du Chap s’étend sur 40 ha. Le relief accidenté est constitué d’une diversité de peuplements – futaies de feuillus, de résineux, clairières de rhododendrons – et de points de vue dégagés sur la vallée de l’Aulne. Circuits piétons balisés.

51. BAIE DE DOUARNENEZ

Vaste plan d’eau encadré par la Presqu’lle de Crozon, le Menez Hom et le Cap Sizun, la Baie de Douarnenez est adossée au paysage rural du Porzay. Sa côte offre d’immenses plages, entre des pointes rocheuses.

52. Dunes de Sainte-Anne La Palud (Plonevez-Porzay)

Massif dunaire (dune perchée). Ces dunes ont été restaurées (enclos de ganivelles) et sont caractérisées par le développement de tous les types de pelouses (présence d’immortelle des sables et de Joncus acutus),

53. Bois du Nevet (Kerlaz-Locronan-Plogonnec, Le Tuc’h)

A l’intérieur de cette propriété départementale de 225 ha, les sentiers sont balisés pour la promenade et la découverte du site. Constitué principalement de feuillus, il abrite une faune sauvage diversifiée.

54. CAP SIZUN

Ce cap granitique très sauvage, formé de falaises, de pointes et de criques sur sa façade nord, abrite des colonies d’oiseaux marins, Les pointes de Kastel Koz et du Millier sont, avec respectivement, un éperon barré, un sémaphore et le moulin de kériolet, d’un grand intérêt paysager.

55. Réserve de Goulien

Paysage formé de hautes falaises granitiques au-dessus de la mer, de landes et pelouses littorales rases, où des oiseaux marins nichent par centaines dans les roches verticales.. Mouette tridactyle (plus grande colonie française), pétrel fulmar, guillemot de Troïl, goéland, cormoran huppé… Réserve accessible tous les jours d’avril à août. Balades accompagnées organisées.

56. Pointe du Raz, Pointe du Van et Baie des Trépassés (Plogoff, Cléden et Cap Sizun)

L’extrémité du Cap Sizun, Pointe du Raz au sud, Pointe du Van au nord, constitue un véritable champ de bataille entre mer et terre ces falaises grandioses, culminant à 72 m, abritent des colonies d’oiseaux marins (cormoran huppé, mouette tridactyle,..), ainsi que le grand corbeau et le crave à bec rouge… Ces deux pointes encadrent la Baie des Trépassés où un fragile cordon de galets sépare l’estran sableux des formations dunaires abritant la zone humide de l’étang de Laoual. Tout au long du littoral, plantes des falaises, lande rase à bruyère, oyat, pelouse dunaire, bocage et pâture forment un ensemble de couleur et de forme. L’espace protégé est en cours de réhabilitation.

57. Trez Goarem (Esquibien)

Massif dunaire de 70 ha envahi par une végétation riche et diverse, et par une faune qui reconquiert les lieux.

58. BAIE D’AUDIERNE

Avec une centaine d’espèces d’oiseaux qui nichent sur un littoral de plusieurs kilomètres, la Baie d’Audieme est un des sites ornithologiques les plus importants en Bretagne. Dans cette immensité, un paysage particulier se dessine sur la plage un cordon de galets, fragile protecteur de la dune.

59. Réserve du marais et étang de Trunvel (Tréguénnec, Tréogat)

Grand plan d’eau en anière du cordon dunaire, frangé de roselières. Site naturel d’une grande richesse écologique. Programme régulier de balades naturalistes guidées en saison et station permanente de baguage d’oiseaux ouverte au public. Accès multiples à la Baie d’Audieme (Pointe de la Torche, Tronoén, Plovan).

60. RIVIERE DE PONT L’ABBÉ – Polder de Combrit, Rosquerno-Bodilio (Pont I’Abbé-Loctudy)

Espace de 53 ha qui borde, de part et d’autre, la rivière de Pont l’Abbé, Rosquerno-Bodilio se distingue par la richesse et la variété de ses oiseaux marins (bernache cravant, tadorne de Belon, chevalier gambette…). Réserve ornithologique, la pointe de Bodilio abrite la plus importante colonie de hérons cendrés du Finistère. Accès interdit à la réserve de Bodilio.

61. Polder de Roscouré (Combrit-Ile Tudy)

Ancien matais que les hommes ont asséché par la construction d’une digue au milieu du XIXe siècle, puis aménagé à la manière d’un grand parc à l’anglaise que les murets et les ponts nous suggèrent encore, le Polder de Roscouré est, aujourd’hui, un vaste ensemble de différents milieux (260 ha de bois, de zones humides, de massifs dunaires…). Sentiers d’interprétation.

62. VALLÉE DE L’ODET

L’Odet est une ria encaissée dans des terrains granitiques, aux coteaux baisés d’un mélange de châtaigniers et de pins. Cette zone humide littorale (estuaire soumis aux marées) sert de zones d’hivernage aux lirnicoles (bécasseaux, chevaliers, courlis, canards), abrite la nidification des foulques, poules d’eau… et sert de refuge à une plante protégée sur le plan national, le cranson des estuaires.

63. Rossulien Les Vires-Courts (Plomelin)

Ce boisement bordant la rive droite de l’Odet, aménagé pour l’accueil du public, présente un circuit de randonnée, le long de l’Odet (3,5 km). Découverte du patrimoine bâti et de la vallée par le circuit de randonnée. Balade en vedette à partir de Quimper et Bénodet.

64. MARAIS DE MOUSTERLIN (Fouesnant)

En arrière des dunes de la Pointe de Mousterlin, une dépression isolée est occupée par un marais bardé de saules et de pins maritimes. Présence animale (héron cendré…) et végétale (joncs, plantain maritime…). Animations.

65 – BAIE DE LA FORET – Etang de Penfoulic (Fouesnant)

L’étang de Penfoulic (30 ha), est avant tout un espace de repos pour les oiseaux. C’est un site magnifique pour la découverte du milieu saumâtre.

66 . Forêt du Stang Bihan (Concarneau)

Entre les rias de St Laurent et de St Jean, la forêt du Stang Bihan, couvre entièrement une pointe rocheuse.

67. ARCHIPEL DES GLENANS (Fouesnant)

A une quinzaine de milles de Fouesnant et de Concarneau, l’Archipel des Glénan comprend plusieurs îles basses et sableuses et une multitude d’îlots et d’écueils enserrant une véritable “petite mer intérieure” aux eaux limpides. Sites de nidification de nombreuses espèces d’oiseaux marins (sterne, gravelot à collier interrompu, cormoran huppé, etc…). Une réserve naturelle a été créée sur l’île Saint Nicolas (seule accessible au public par bateau); afin de préserver une espèce endémique à l’Archipel, le Narcisse des Glénan. Balades naturalistes organisées.

68. DiNES ET ÉTANGS DE TRÉVIGNON (Trégunc)

A six kilomètres de Concarneau, le cordon dunaire et les étangs de Trévignon forment un espace naturel de 300 ha. Quelques espèces rares dans la région (busard des roseaux, sarcelle d’été…) nichent sur les étangs qui sont des sites de reproduction intéressants. La dune est aussi colonisée par une végétation spécifique et fragile : giroflée des dunes, chou maritime, chardon bleu. Haut lieu de nidification sur l’étang de Loc’h Coziou. Exposition permanente gratuite, animations, visites guidées, circuits…

69. AVEN ET BELON

Deux rias accessibles depuis le port de Pont Aven et typiques des paysages du sud Finistère,

70. Le Hénant (Nevez)

L’Aven, par la multiplicité des anses, présente beaucoup d’intérêt ornithologique (grand cormoran, grèbe castagneux, héron cendré, aigrette garsetre, courlis…). Le bois de la forêt a évolué vers un boisement très varié. Arboretum à découvrir. Sorties naturalistes et visites guidées

71. Forêt domaniale de Coatloch (Scaër)

A l’intérieur des terres, proche des sources du Steir Goz, affluent de l’Aven, cette ancienne forêt ducale était autrefois entourée d’une muraille dont il reste quelques vestiges. 200 000 plants, feuillus et résineux, ont été replantés à la suite de l’ouragan de 1987.

72. Pen Kernéo (Riec-sur-Belon)

La pointe de Pen Kernéo, avancée rocheuse qui sépare l’Aven et le Belon, offre un panorama sur l’embouchure de ces deux rivières aux rives escarpées et boisées. Ce site constituaient autrefois un point militaire stratégique et les vestiges d’un corps de garde, datant du XVIIe siècle, sont encore visibles. Balade sur l’ancien chemin des goémoniers.

73. Bois de Kermeur (Moëlan-sur-Mer)

Sur la rive gauche du Belon, le bois de Kermeur (71 ha), réhabilité après les tempêtes de ces dernières années, abrite des vestiges préhistoriques ainsi qu’une fontaine miraculeuse.


LITTORAL DU BELON À LA LAITA

74. Rives du Merrien (Moêlan-sur-Mer)

La ria de Merrien, que ceinturent des bois propices à la nidification de passereaux (pics, mésanges…) est, par son constraste avec l’austérité du littoral océanique, un site de grand intérêt paysager. On peut y découvrir des lavoirs à lin récemment mis en valeur.

75. Malachappe (Moëlan-sur-Mer)

Côte plongeante sur la mer, Malachappe est un espace qui s’ouvre sur l’océan sur un lit de landes à prunelliers et ajoncs.

76. Forêt domaniale de Carnoèt (Clohars-Carnoït. Quimperlé)

La forêt, proche de Quimperlé, s’étend le long de la Laïta et comporte de nombreux circuits pédestres balisés empruntant en particulier le chemin des douaniers, le long de la rivière.

77. Site de l’Abbaye de Saint-Maurice

En lisière de la forêt de Saint-Maurice, les bois et les rives de la Laïta abritent des oiseaux de la forêt ainsi que de nombreuses espèces marines (héron, aigrette garzette, courlis cendré,..). A proximité, abbaye du XIIe siècle. Au sud, le sentier qui longe la Laïta rejoint le bois départemental de Kergastel.

77 la fin ?


Bibliographie principale :

  • Amphibiens et reptiles de Bretagne, LE GARFF B. – 1998
  • Apprenez à observer la faune de Bretagne – Des conseils, des astuces, pour réussir chaque saison à voir des animaux sans les déranger, BEAULIEU F., HOLDER E. et VEDRENNE D. – 2005
  • Atlas préliminaire des Odonates de Bretagne (Région administrative : départements des Côtes-d’Armor, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine et du Morbihan, MANACH A. (coord.) – 2001
  • Balades nature en Bretagne, Collectif – 2001
  • Curieux de Nature – Patrimoine naturel de Bretagne (+ carte), Collectif – 1994
  • Glaner en Bretagne et sur les côtes de Vendée, Charentes et Gironde – Des conseills, des astuces, des recettes pour envisager, sous un angle curieux ou gourmand, des balades en bords de mer, au fil des saisons…, BERTRAND B. et LE ROC’H P. – 2005
  • Guide des oiseaux de Bretagne et de Loire-Atlantique (sédentaires, nicheurs, migrateurs, hivernants), DUBRAC B., NICOLLE S. et MICHEL H. – 2005
  • Guide illustré des algues de Bretagne, RIO A. – 2001
  • Guides naturalistes des côtes de France : La Bretagne du Mont-St-Michel à la Pointe du Raz, BOURNERIAS M., POMEROL C., TURQUIER Y. – (1985) 1995
  • Histoire et géographie des oiseaux nicheurs de Bretagne, MONNAT J.-Y. & GUERMEUR Y. (coord.) – 1980
  • La vie sous-marine en Bretagne – Découverte des fonds rocheux, CASTRIC-FEY A., GIRARD-DESCATOIRE A., L’HARDY-HALOS M.-TH.,DERRIEN-COURTEL S. – 2001
  • Les limicoles nicheurs de Bretagne, BARGAIN et al. – 1999
  • Les oiseaux marins nicheurs de Bretagne, CADIOU B. et MONNAT J.-Y. – 2002
  • Les Réserves d’oiseaux de mer en Bretagne, MONNAT J.-Y. et al. – 1980
  • Les tourbières de Bretagne, DURFORT J. (coord.) – 2007
  • Les Oiseaux Nicheurs de Bretagne 1980/1985, Collectif – 1997

Source internet :

CC BY-NC-ND

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