Bécasseau variable – Calidris alpina – Dunlin – http://fotooizo.free.fr
© Sylvain HOUPERT
Ci-après un petit rappel des éléments déterminants pour identifier à vu quelques (les principaux) Limicoles de Bretagne.
Agrémenté des photos de Sylvain HOUPERT sur le site : http://fotooizo.free.fr
Gravelots (Charadrius) :
– Petit gravelot (migrateur nicheur assez commun présent de mars à septembre)
Cercle orbitaire jaune très visible, plus nerveux et rapide que le Grand gravelot durant l’alimentation, Plumage hivernal : le noir est remplacé par du brun, teinte chamois du sourcil. Espèces proches : Le jeune peut être confondu avec un Gravelot à collier interrompu mais a les pattes pâles et le sourcil chamois.
– Grand gravelot (nicheur assez rare, migrateur et hivernant commun sur le littoral, présence toute l’année). Gravelot dodu, Plumage hivernal : large sourcil blanc.
– Gravelot à collier interrompu (nicheur assez rare sur le littoral hivernant rare). Collier interrompu, petit gravelot à queue courte, marques sombres sur les côtés de la poitrine, pattes gris sombre, préfère systématiquement la course à l’envol lorsqu’il est dérangé.
– Bécasse des bois Scolopax (migrateur et hivernant commun, absent entre avril et septembre). Se nourrit nuit et jour, très difficile à voir sans la faire décoller, plumage cryptique complexe).
– Bécassine sourde Lymnocryptes (migrateur et hivernant assez commun, absent entre mai et août). La plus petite des bécassines, souvent solitaire ne s’envole que sur le point d’être piétinée.
Barge (Limosa) :
– Barge à queue noire (migrateur et hivernant assez commun, absent entre mai et juin). Grande barge élégante à long cou longue pattes et très long bec presque droit, se nourrit fréquemment en eau profonde)
– Barge rousse (migrateur et hivernant assez commun, absent entre juin et juillet). Pattes courtes et long bec recourbé vers le haut, se nourrit au bord de l’eau ou en eau peu profonde).
Courlis (Numenius) :
– Courlis cendré (nicheur assez rare, estivant migrateur et hivernant relativement commun, présent toute l’année). Grand courlis à long bec arqué et dessin de tête uni, forme de grandes troupes en hiver, plumage hivernal identique, mais plus terne.
– Courlis corlieu (migrateur assez commun MAM.JAS, estivant et hivernant exceptionnel) Taille moyenne, tête typique avec de larges raies latérales sombres de la calotte et lores sombres, se nourrit l’hiver en compagnie du Courlis cendré et Barge à queue noir.
Chevalier (Tringa) :
– Chevalier gambette (nicheur peu commun, nicher et hivernant commun, présence toute l’année). Pattes et moitié basale du bec rouge vif, assez méfiant crie bruyamment lorsqu’il est dérangé, causant l’envol, des autres limicoles, s’aventure souvent en eau assez profonde, dispersés pour se nourrir forment de grand rassemblement en reposoir.
Espèces proches : Chevalier arlequin dont le bec est plus long et surtout en plumage hivernal.
– Chevalier arlequin, (migrateur relativement commun, hivernant assez rare). Il a le sourcil blanc en avant de l’oeil et contrastant avec les lores noirs et il plus élégant.
– Chevalier aboyeur (migrateur relativement commun, hivernant assez rare). Cou assez long, bec légèrement retroussé épais à la base, pattes verdâtres, en groupe principalement sur les lieux d’hivernage rabat les bancs de petits poissons en eau peu profonde.
– Chevalier culblanc (nicheur exceptionnel migrateur relativement commun, hivernant assez rare, présence toute l’année). Le plus sombre du genre Tringa).
– Chevalier guignette (Actinis) (nicher exceptionnel migrateur commun, hivernant assez rare, présence toute l’année). Remontée de blanc caractéristique entre la zone carpienne, pattes de couleurs variables, d’ordinaire gris verdâtre, hochements nerveux permanents).
– Tourne-pierre à collier (Arenaria) (migrateur et hivernant relativement commun). Se dandine en marchant, assez confiant).
Bécasseau (Calidris)
– Bécasseau sanderling (migrateur et hivernant commun sur le littoral). Le seul bécasseau sans pouce, recherche la nourriture le long des vaguelettes, observé isolément et en dehors de son habitat ressemble superficiellement au bécasseau minute, plumage hivernal : gris très pâle avec des liserés blancs).
– Bécasseau maubèche (migrateur et hivernant commun sur le littoral). Gros bécasseau à court bec droit, très gris en plumage d’hiver).
– Bécasseau minute (migrateur assez commun hivernant rare). Petit bécasseau à pattes sombres, se nourrit en picorant rapidement).
– Bécasseau variable (nicheur exceptionnel estivant assez commun migrateur et hivernant très commun). Bécasseau assez petit à bec noir de taille moyenne légèrement arqué et à pattes noires, comportement : picorant et sondant prestement dans la vase molle, patauge fréquemment en eau peu profonde, risque de confusion avec le bécasseau corcoli migrateur peu commun qui est plus élégant a les pattes plus longues, le sourcil blanc plus pur, le bec plus long et arqué.
– Bécasseau violet (migrateur et hivernant assez commun sur le littoral). Limicole trapu, courtes pattes jaune orangé terne, bec légèrement arqué, jaune orangé sur son tiers basal, plumage hivernal : léger reflet violacé au manteau et aux scapulaires, souvent confiant, souvent observé sur des brises-lames, il aime la zone de ressac où il trouve ses proies.
– Combattant varié (Philomachus) (nicheur et hivernant exceptionnel migrateur commun). De taille très variable. Comportement : se nourrit essentiellement en picorant, mais peut patauger en eau assez profonde immergeant la tête. Espèce proche : chevalier gambette, mais diffère nettement en vol, ? À revoir).
– Phalarope à bec large (migrateur assez rare et hivernant rare sauf tempête). Le plus pélagique, les tempêtes hivernales poussent parfois cette espèce à l’intérieur des terres, plumage hivernal : zone sombre derrière l’oeil, étendue variable de gris noirâtre à la calotte et à la nuque).
Sources :
- Clichés : http://fotooizo.free.fr
- Taylor D., Guide des limicoles d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord
- En souligné : Statut Bretagne : Guide de Bruno DUBRAC, 2005
CC BY-NC-ND