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A la découverte des champignons communs : Astraeus hygrometricus

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Cette espèce a été découverte dans la forêt de Roumare, à proximité de Rouen, dans le 76.


Il s’agit de Astraeus hygrometricus (Astée hygrométrique), individu photographié dans une sapinière avec une strate à Pteridium aquilinum (Fougère aigle).

Cette espèce se reconnaît facilement à son enveloppe extérieure, qui se divise en cinq à douze segments pointus (parfois plus) s’ouvrant vers l’extérieur pour laisser apparaître une petite sphère qui se déchire irrégulièrement à maturité.

De plus, les rayons de cette étoile se referment sur la sphère quand il pleut.

Les astrées, ou géastre, sont voisins des lycoperdons et des sclérodermes, mais leur premier épiderme a la curieuse propriété de s’ouvrir en étoile pour laisser apparaître une sorte de sphère qui s’ouvre à son sommet de façon très variable selon les individus : la forme de l’orifice est le signe principal qui permet d’identifier les espèces.


Description

Forme : c’est celle d’une sphère entourée d’une enveloppe extérieure divisée en cinq à douze segments ou lanières, voire plus, qui s’ouvrent en étoile et se recourbent sous la sphère, à laquelle ils servent d’assises.

S’il vient à pleuvoir, ses segments se referment sur cette dernière comme pour la protéger, ce qui vaut à cet astrée son nom d’hygrométrique.

A vrai dire, ce n’est pas un signe de pluie : l’étoile ne se referme que lorsqu’il pleut déjà.

La sphère elle-même mesure plus de 2 cm de diamètre, et elle s’ouvre à la maturité des spores par une déchirure irrégulière, alors que chez d’autres espèces cette déchirure est souvent parfaitement géométrique, dentelée, circulaire, cylindrique, etc.


Habitat

Atraeus hygrometricus, Forêt de Roumare (76), 05/10/00

C’est une espèce très commune dans certains endroits et très rare dans d’autres. Elle semble aimer le sol des vieilles sapinières et les terrains sablonneux et légers, où on peut la rencontrer en très grande quantité.

On la trouve à la fin de l’été et en automne mais elle se momifie volontiers, de sorte qu’on peut la voir tout au long de l’année.


Sources :

  • Les descriptions proviennent du “Guide des Champignons” chez Reader’s Digest,

Clichés : Gaby AR BRAZ – APN Canon G9 – Ecosystema.fr ©

CC BY-NC-ND

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