Préalable
Vous cherchez la veste de randonnée imperméable parfaite pour vos activités naturalistes ? J’espère pouvoir, par mon usage, vous faire un retour d’expérience pertinent !
Voilà plus de six ans que je teste un modèle de vestes de randonnée imperméable, la Quechua MH900 : celle de 2019 puis, plus récemment, celle de 2024.
Pour ma part, je cherchais une veste adaptée à mon activité de terrain été-hiver, sous le collinéen (altitude < à 600/800 m), pour pratiquer mon activité de naturaliste toute l’année et toute saison (avec le principe des trois couches en fonction des saisons, sauf neige).
Finalement, selon mon cahier des charges d’écologue naturaliste (parcourant les plaines d’Europe de l’Ouest), je recherche une veste de terrain légère (toujours dans le sac de marche), polyvalente (chaud, froid et pluie soutenue), qui supporte les vents fort de tempêtes atlantiques et la pluie (toute la journée, sans orage). Et, tant qu’à faire, avec l’exigence de rester au sec ! Et, cela avec un bon rapport qualité/prix ; un espoir vain ?
Est-ce possible ? Dans le passé, j’aurais dit non ! Mais, je n’ai plus les moyens financiers depuis 2014. Ensuite, et surtout, Décathlon, a très nettement amélioré ces gammes (dites 900, de même que la marque « Forclaz » actuellement « Simon »). Ainsi, je suis juste un naturaliste qui aime pratiquer l’outdoor, de façon certes intensive, mais dans les plaines de France de l’Ouest. Et, qui plus est, qui n’a plus les moyens financier passé, d’avoir un dressing digne de la pratique « MUL » (= Matériel Ultra Léger). Décathlon est-il une bonne alternative ? Nous allons voir cela.
En effet, voilà 6 ans, que je teste les versions 2019 de la MH 900 Quechua et celle de 2024 - en remplacement — lors de mes activités naturaliste, toutes saisons et toute météorologie (toujours sans neige ^^).
Ainsi, cela dit, j’ai – je le souhaite — un regard critique, honnête et objectif à vous transmettre dans ce bilan des six ans d’usage ! Mais, est-ce que cette veste est vraiment utilisable par tous temps, toutes saisons en Bretagne-Normandie ? Ensuite, plus généralement dans le planitiaire occidental.
Enfin, je précise que ce post n'est pas un placement de produit ; c'est à dire une technique de publicité, qui pourrait être assimilée à de "l'Undercover marketing" ; qui utilise la mise en avant du présent produit dans mon partage. Pour preuve de ma préférence (et résolution) assumée (depuis mon arrêt d'activité professionnelle en 2014) des produits "D4", je vous renvoie à ma liste de matériels, de randonnée naturaliste, de bivouacs et de trek : « Gear list » ver. 11 2024.
En effet, tous mes produits ont été achetés et Decathlon a été ma préférence.
Dans les années 85-95 (matériels de sports avant mon accident dans les Pompier) et jusqu'en 2014 (pour le matériel de ma pratique d'écologue naturaliste, en reconversion professionnelle), j'achetais mon matériel "Au Vieux Campeur" (Créé en 1941) et sur catalogues ; du matériel haut de game, souvent étranger et très cher. Mais deux choses :
1. Mes ressources financières ne m'autorise plus à l'achat des "grandes marques" ;
2. Les produits Décathlon, dans ses marques (Solognac, Quechua, Forclaz et actuel Simon ; pour ma pratique de naturaliste) sont montés en qualité, gamme (500 et 900) et surtout en rapport qualité/prix.
Décathlon, c'est la qualité haut de gamme (enfin) et surtout (pour moi) accessible financièrement !
Pour les curieux de la marque : Michel Leclercq et la fondation de DECATHLON et Wikipedia.org
Introduction
Totalement convaincu par mes deux dernières vestes de la marque « Millet » et « Lowe Alpine », je cherchais une remplaçante à celles-ci et surtout au rapport qualité/prix en rapport à mon budget très restreint (par choix de vie en 2014). Je pense l’avoir trouvée en 2019 dans le modèle MH900 Quechua de Décathlon. Voici mon test.
La veste « MH900 » : les deux lettres M et H permettent de distinguer l’activité ciblée. Ici « Mountain Hiking » (= Randonnée) et à différencier MT (= Trekking). Le chiffre (900) détermine la gamme : 100 étant l’entrée de gamme, 500 le milieu, et 900 leur haut de gamme. Pour l’anecdote, elle a été conçue au pied du Mont-Blanc. Cette veste imperméable, selon l’annonce et le cahier des charges, protège le randonneur, lors de toutes les randonnées en montagne (et ses violents orages), et donc en ce qui me concerne en plaine, en condition atlantique.
La veste MH900 résiste à toutes les conditions météo grâce à sa membrane imperméable, respirante et à ses zips 100 % étanches. Dans ces contextes extrêmes, elle est en conséquence, sur le papier, « sur-adaptée » à la Bretagne-Normandie ! Rappelons que j’ai porté jusqu’en 2019, une Lowe Alpine et Millet (avec plusieurs traitements d’imperméabilisation depuis ce temps) mais qui étaient, comparativement à la MH900 Quechua, plus lourde.
La MH900, rentre dans la catégorie, des vestes « hardshell » ; littéralement « carapace dure » en français, elle procure une protection renforcée contre la pluie, la grêle (rare giboulée vers février-mars, et le vent (ainsi que la neige, en montagne, ce qui ne me concerne pas). La veste hardshell se porte en dernière couche extérieure de protection. C’est également ce que l’on appelle une troisième couche.
Développement
HARDSHELL OU SOFTSHELL, QUELLES SONT LES DIFFERENCES
Ces termes « Hardshell » et « Softshell » ont fait leur apparition dans le vocabulaire des professionnels des activités de plein air (= « outdoor »), que très récemment.
« Hardshell » et « Softshell » désignent deux grandes catégories de vestes de protection.
Hardshell et softshell présentent des caractéristiques techniques très différentes, voire opposées. Elles ne sont donc absolument pas adaptées aux mêmes conditions d’utilisation. Je détaillerai pour vous, les différentes caractéristiques une veste hardshell et une softshell à titre informatif.
Avant même de déterminer quel type de veste est le plus adapté à la pratique de la randonnée en Bretagne-Normandie (domaine « Atlantique » et ultra-océanique, pluvieux en littoral ouest, dont Finistère), il est important de bien définir les spécificités d’une veste « Hardshell » et « Softshell ».
Qu’est-ce qu’une Hardshell ?
Une hardshell est une veste de « protection imper-respirante », c’est-à-dire imperméable et respirante. Elle est conçue pour vous protéger des intempéries. Littéralement « carapace dure » en français, elle procure une protection renforcée contre la pluie, la grêle et le vent. La veste hardshell se porte en dernière couche extérieure de protection. C’est également ce que l’on appelle une troisième couche.
Qu’est-ce qu’une Softshell ?
Une softshell est une veste de protection avec une surface intérieure proche d’une polaire qui apporte de la chaleur et une surface extérieure qui possède des propriétés coupe-vent. Précisément « carapace molle ».
À l’inverse de la hardshell, la veste softshell n’est pas imperméable, mais simplement déperlante. La softshell peut aussi bien être portée comme couche intermédiaire qu’en couche extérieure de protection si le temps est clément, mais frais. Ce type de veste a pour vocation de se substituer dans certaines conditions à la deuxième (qui protège du froid) et troisième couche (qui protège des intempéries légères comme de la bruine brito-normandes).
À cela, grâce à sa doublure en matière polaire, elle garantit un apport de chaleur que n’apporte pas la hardshell. Souple et procurant une grande respirabilité, elle tient assez chaud et garantisse une grande liberté de mouvement en action grâce à sa conception en tissus élastiques. Une veste de type softshell est légèrement plus lourde qu’une hardshell. Déperlante, mais pas imperméable, elle garantit une température agréable durant vos escapades nature sportives et une bonne protection contre les pluies légères de type bruine, courantes en Bretagne-Normandie.
En conclusion, ses propriétés coupe-vent et sa doublure chaude sont garantes d'une bonne isolation thermique.
Caractéristiques techniques de la Hardshell, de type MH900
La hardshell dispose d’une membrane de protection enveloppée par une doublure intérieure et un tissu extérieur. Il existe 3 modèles de hardshell en fonction du type de doublure : construction en 2 couches, construction en 2.5 couches ou construction en 3 couches (le cas de la MH900).
La veste hardshell n’est pas conçue pour vous apporter de la chaleur, mais pour vous garder bien au sec et à l’abri du vent. La hardshell s’utilise en système trois couches avec un vêtement chaud (type polaire ou doudoune en plumes) en dessous comme seconde couche s’il fait froid, et avec une première couche respirante (tee-shirt en mérinos).
Robuste (Décathlon, ne m’a pas communiqué la résistance, extérieure, mais c’est une veste plutôt fragile, qui ne supporte pas l’abrasion et surtout dans mon activité, les ronciers) et résistante à un usage de randonnée (oui), certains modèles sont assez rigides et la respirabilité de la veste hardshell varient (la MH900 est semi-rigide, de mon avis).
Le poids dépend de la construction 2, 2.5 ou 3 couches ainsi que de la qualité de la membrane utilisée. Toutefois, les vestes de type hardshell sont des produits techniques et en très grande majorité légères et compressibles. Les membranes telles que Gore-Tex® (la membrane de référence, qui ne m’a jamais déçu), Dryedge® (Chez Millet ; sachant que mon sac Bivy est très efficace), les rendent totalement imperméables et résistantes face aux intempéries.
La veste MH900 utilise la membrane propriétaire Novadry® de chez Décathlon. Elle est très efficace, mais j’ai constaté, une plus grande transpiration dans ce matériau.
Hardshell ou Softshell, quelle veste de protection choisir en Bretagne-Normandie et plus simplement en climat océanique, voir hyperocéanique comme en pointe de Bretagne ?
Pour choisir quel type de veste enfiler pour pratique la randonnée, il convient de définir les conditions climatiques que vous serez amené à rencontrer et l’utilisation que vous en aurez. Si vous allez être confronté à un temps difficile et constamment humide, choisissez la hardshell. En revanche, pour un temps plus clément, la softshell conviendra mieux à vos activités de nature et à une utilisation régulière (je précise que je sors, toutes les semaines, toutes saisons, durant deux jours).
Vous enfilerez une Hardshell si :
- Vous recherchez une veste 100 % imperméable et résistante aux intempéries (pluie, vent fort et constant),
- Par ailleurs, vous n’avez pas besoin d’apport de chaleur (climat océanique à l’hiver doux),
- Vous préférez que l’apport de chaleur provienne d’une seconde couche thermique (polaire, micro-polaire, doudoune, cas notable entre novembre et février avec des minimales souvent supérieure à 0 °C en hiver),
- Vous êtes en quête de légèreté et souhaitez pouvoir compresser votre veste dans votre sac (plus léger que le ciré marin ^^ et respirant),
- Vous avez besoin d’une veste qui puisse vous accompagner tout au long de l’année (cas du climat océanique, qui connaît relativement peu de différences météorologiques extrêmes).
Vous enfilerez une Softshell si :
- Vous n’utilisez pas votre veste sous des conditions climatiques difficiles (stable et doux en climat océanique) mais courez simplement le risque de croiser une légère pluie (bruine du matin en climat océanique) et un peu de vent frais (inexploitable dans les fortes tempêtes d’hiver en Bretagne),
- Vous recherchez de la chaleur, du confort, une bonne isolation thermique et une protection contre le vent pour vos activités naturaliste (en janvier, par exemple, par temps sec et vent d’est mordant),
- Quelques grammes de plus ne vous effraient pas,
- Vous pratiquez des activités d’hiver, par temps froid, mais faiblement humide. Ce dernier élément est rédhibitoire – pour un premier choix, car il pleut souvent en Bretagne-Normandie et durant de longues journées : la déperlance, ne suffis pas !
- Alors, hardshell ou softshell ?
- En deuxième usage, un softshell, peut être utile, mais elle n’apporte pas la polyvalence et efficience, toute l’année, d’une hardshell, et donc de la MH900. En Bretagne-Normandie, c’est la veste idéale.
Mon test comme naturaliste de la veste Quechua MH900
Premier point, le taillant : le XL (pour ma morphologie d’1,83 m et 95 kg) est presque parfait.
Cela est dû, à ce que je t’aillais L, avant ma prise de poids (après un accident dans les pompiers). Il permet toutefois d’avoir une liberté de mouvement, sans que la veste soit trop longue (sauf au bras, mais c’est relatif). Le taillant XL me permet facilement de mettre une couche chaude sous cette veste, type doudoune, la taille du volume interne est très bien maîtrisée.
Ensuite, l’aspect du tissu extérieur et très agréable, pas trop rigide, mais relativement fragile pour ma pratique de naturaliste (roche, roncier) tous de même. Néanmoins, dans ce cas, il faudrait une veste aux mêmes technicités, comme chez « Solognac » Décathlon, et – revers de la médaille — aussi plus lourde.
Concrètement, je ne prends la MH900 qu’en sortie de terrain solitaire et non comme accompagnant, évitant ainsi les terrains, presque impénétrables par les ronciers.
Enfin, les accessoires : ventilations et capuches, résistants et bien conçus. Pour les poches, elle est équipée de quatre grandes poches ; deux poches poitrine, et deux poches « mains ». Je trouve que les premières sont idéales pour transporter un Intel ou tout ce qui doit rapidement tomber sous la main en cas de besoin. Trois autres poches sont disponibles à l’intérieur (deux filet « mesh » et une relativement étanche, avec sortie câble).
Le confort
Pour ce qui est du confort de la veste Quechua MH900, il n’y a rien à redire.
La difficulté, pour une veste de ce type (couche 3), est d’avoir un volume taillé suffisamment grand pour pouvoir y mettre une doudoune ou polaire dessous. Mais, de pouvoir aussi l’utiliser – la plupart du temps en Bretagne-Normandie, lié à la douceur du climat — avec une simple couche fine (couche un en mérinos) dessous, sans que celle-ci « flotte » dans le vent.
Le taillant constaté et éprouvé durant 4 saisons (plaines et collinéen < 600/800 m) à la date de rédaction de ce post. Ici la Quechua permet de tout le nécessaire : facilement adaptable avec une veste dessous, et bien ajustés avec un simple te-shirt mérinos.
Eléments courant, et heureusement présents, plusieurs petits points permettent un confort optimal, comme les velcros aux poignées (contre la pluie également pour les fortes corpulences dont les bras sont trop courts), ou encore le serrage sur le bas du vêtement.
Par fortes pluies subites (rare orage, mais tempête maritime à la journée, ou de faibles bruines continues, l’imperméabilité de la veste MH900 est exemplaire). Vendue comme une veste imperméable, c’est sa construction en membrane trois couches qui lui confère une imperméabilité optimale. Malgré mes longues et humides journées d’écologue naturaliste, en climat océanique, je n’ai jamais dépassé de limite à la membrane en Novadry® de chez Décathlon, qui n’a jamais pris l’eau.
La membrane (voir caractéristique ci-dessus) d’après Quechua, peut résister à une fort tempête théorique. Cela est difficile à interpréter, mais par mon expérience de la MH900, je peux vous dire que cette veste est bien imperméable et a résisté à toutes mes conditions météorologiques (pluies fines courantes en Bretagne, tempête à 10 beaufort, soit des vents très fort, et très forte pluie constante ; et occasionnellement des orages, avec chaleur importante, mais conditions rares en Bretagne-Normandie.
Quelle est la différence entre déperlant et imperméable ?
- Imperméable : tissu qui ne se laisse pas traverser par un liquide, notamment par l'eau, en fonction d'une certaine pression.
- Déperlant : tissu sur lequel l'eau glisse sans pénétrer. L'eau s'écoule du tissu en formant des gouttelettes sans l'imprégner grâce à un produit appliqué sur la matière
Comment réimperméabiliser votre vêtement ? (veste, pantalon…) ? DECATHLON Blog : https://conseilsport.decathlon.fr
Le liquide réimperméabilisant
Il existe 2 méthodes pour utiliser un liquide réimperméabilisant :
➡️ Le lavage à la main : il suffit de laisser tremper le vêtement pendant 15 minutes dans de l’eau à 30°C contenant du liquide réimperméabilisant.
➡️ Le lavage en machine : il suffit de verser le liquide réimperméabilisant dans le bac à adoucissant et en utilisant un programme délicat à 30°C.
⚠️ N’utilisez pas ni de lessive ni d’adoucissant. Si vous souhaitez nettoyer votre vêtement, veillez à le laver au préalable du traitement réimperméabilisant.
Le spray ré-activateur de déperlance
Pour utiliser un spray ré-activateur de déperlance, il suffit de pulvériser le produit à environ 20 cm de votre vêtement en veillant à appliquer le produit de façon homogène et sur toute la surface.
Laissez ensuite sécher votre vêtement entre 10h à 12h pour que le produit puisse bien imprégner le textile.
Comment utiliser un réimperméabilisant pour tissus ?
Vous trouvez très facilement dans les rayons de vos magasins des bombes ré-imperméabilisants ou des réactivateurs de déperlance, conçus spécifiquement pour les textiles afin de réactiver la déperlance d’un tissu.
Encore, une fois, avant de les utiliser, référez-vous à la notice d’utilisation fournie avec le produit.
La respirabilité
L’imperméabilité de la veste est parfaite. Je n’ai trouvé des limites, que par température à 20 °C et plus, lors d’activités relativement actives, et j’ai tous de même fini humide dans ces conditions. Je précise toutefois que j’ai une forte sudation et je ne supporte pas les fortes chaleurs). En cause relative, la respirabilité de la veste (je rappelle un RET = 6 très honorable) dès lors que l’on devient vraiment actif en randonnée. La veste peine parfois à évacuer la transpiration. Situation que je n’ai pas rencontrée avec du Gore-tex®.
Il est tout de même possible d’optimiser la ventilation de la veste en ouvrant les larges zips situés sous chaque bras. Cette solution fonctionne très bien (comme mon ancienne Low Alpine), mais il faut être vigilant, pas très fort vent.
Les capacités coupe-vent
L’effet coupe-vent de la MH900 de Quechua est excellent. Après une expérience constante sous le climat océanique et dans des conditions de vents forts à très fort (tempête du sud-ouest du Finistère – 29), celle-ci m’a gardé à l’abri des courants d’air. Les fermetures ventrales, comme les zips de ventilation, sont bien isolées, et ne laissent pas l’air circuler.
Le poids
Le poids de la veste est de 614 g en taille XL. Ce poids est un peu plus important que la moyenne de ces vestes techniques, mais le prix est loin d’être identique. Quechua propose là une veste imperméable et respirante à un prix très abordable (100 € en 2019 et 120 € en 2014), cela aux dépens du poids, qui n’est d’ailleurs par extrême non plus (pour information, ma Low Alpine de 2000 et de technologie ancienne, pèse 965 g).
Autres (rappel)
La veste Quechua MH900 propose de nombreux accessoires utiles.
Pour le confort de réglage de taille, des velcros aux poignées et un lacet de serrage à la taille sont profitables.
Pour le rangement, deux poches pectorales de taille moyenne, pouvant accueillir un téléphone et contrairement à un ciré de mer (usage « Breton » en hiver ^^), ne sont pas gênées par la ceinture de hanche du sac-à-dos (normale, me direz-vous, pour une veste de randonnée, mais elle est détournée par mon usage de naturalisme en bivouac plus statique), et poche pectorale intérieure.
Pour la respirabilité, deux grandes ouvertures de 50 cm environ (selon taille) sous chaque bras.
Pour l’adaptation, une capuche réglable en 3 points ; à cela, je conseille l’usage d’une casquette contre la pluie).
La MH900 est un excellent rapport qualité/prix
Le nerf de la guerre, ne nous le cachons pas, c’est le prix. Cette Quechua MH900 est de 120 € alors que j’écris ces lignes. La veste est garantie 2 ans, avec surtout un service après-vente excellent (je ne compte plus le nombre de produits, en changement standard, depuis mes premières sorties naturalistes, au pays de Galles en 2 000, au décathlon de Lille)
Être un adepte de la MUL et mon avis sur les vestes à plus de 300 €
J’étais le genre de personne qui préférait acheter du textile de qualité, bien taillé, dans de bons matériaux, que je prenais plaisir à porter à chaque fois, et le garder des années. Partant de ce postulat, j’ai forcément eu tendance à me tourner vers des vestes d’alpinisme comme ma « Millet » – ma première achetée en Corse en 1997, ou autres « Patagonia ». Et, le choix, dans les années 1995 était limité (le « vieux campeur » à Paris, était une institution), il n’y avait pas Amazon ! et Décathlon proposait des produits de marque (Millet, etc.).
Mais, depuis, il y a eu du changement (sur ma situation financière en 2014) et surtout sur les produits et services Décathlon sont montés en gamme.
Concrètement, pour des raisons personnelles, j’ai arrêté mon métier d’écologue naturaliste et qu’une veste en Gore-Tex ®, même très bien entretenue, ne tenait pas cinq ans (c’est ma stricte expérience). Le calcul était donc vite fait : je préférais prendre une Décathlon à 120 euros, qu’un Millet ou plus (voir la gamme Patagonia) à plus de 300 €. Essentiellement pour mon usage naturaliste en Bretagne-Normandie : je ne fais pas de marche en montagne (>600-800 m) ; soit sous le collinéen. Et, ne pratiquant pas ou pratiquant peu le Trek, je ne cherche pas la MUL, souvent chers et fragiles.
C’est à vous d’apprécier, mais pour la marche sous le collinéen et principalement en Bretagne-Normandie et contexte très pluvieux et venteux – sans orages et neiges ; je ne pense pas qu’il soit adapté de se tourner vers d’autres marques plus couteuses.
Et, alors, c’est bien jolie ces intentions !, mais qu’en est-il sur le vif ? Concrètement, est-ce que la MH900 est une bonne couche contre l’humidité et le vent ?
6 ans de test de la veste MH900 QUECHUA
Voilà plus de six ans que je teste la veste de randonnée imperméable Quechua MH900. Je vous fais part de mon expérience, en condition de randonnées naturaliste. D’ailleurs, 2019 fut la première fois de ma vie, que je fis l’acquisition d’une veste de randonnée technique qui coutait si peu cher !
En effet, j’ai cessé toute activité professionnelle en 2014 et en 2019 et de nouveaux projets de vis, c’était une certaine somme à débourser : 100 € ! Surtout que j’avais des aprioris sur le matériel technique de Décathlon (chaussure, sac-à-dos, vestes, etc.) ; mais j’ai découvert la gamme 900 ou la marque « Forclaz » et son haut niveau de qualité remarquable, à un prix défiant toute concurrence.
Ensuite, pour vous dire, je suis depuis 2000 équipés en Décathlon chasse — actuellement « Solognac », et plus récemment en « Forclaz ». L’achat de la MH900 2019, fut une belle découverte, celle de 2024, fut un achat murement réfléchi.
Fan de « Quechua MH 900 » et « Forclaz »
Dorénavant, je ne m’équipe qu’en « Quechua » et « Forclaz » (prochainement « Simon ») et j’apprécie leurs produits.
En 2019, j’avais donc une réticence, dans mon achat et après l’avoir enfilé, je la trouvais très fine et légère, nonobstant une réelle rigidité, par rapport à mes vestes antérieures de haut de gamme. Ensuite, le tissu était beaucoup plus épais que pour les autres vestes. Et, très surprenant pour moi, la veste était constituée que d’une seule épaisseur – comme une membrane « unique » – faite toutefois de trois couches (comme standard du type de veste que je portais précédemment).
Dans ce test, plus relatif, mais personnel, je vous transmets mon expérience de terrain. Puis, mon avis, en vous citant les points faibles et les points forts.
Depuis que je porte ma veste de randonnée imperméable Quechua MH900, voilà six ans, j’ai effectué – à minimums — des randonnées de deux jours chaque semaine pour mes sorties naturalistes (faune et flore). Je l’ai testé pendant les quatre saisons, surtout en Bretagne et en Normandie, par temps d’hiver doux (climat océanique), très humide, très venteux (dont tempête à 10 beaufort) et plus sporadiquement par fortes chaleurs sous la pluie, en été.
Les caractéristiques des conditions de prospection naturaliste de terrain
- Lieu : massif central collinéen, massif du Jura collinéen, et essentiellement la Bretagne et la Normandie,
- Environnement : Plaines et collinéen (inférieur à 600/800 m d’altitude)
- Saison : Les 4 saisons sur planitiaire occidentale,
- Conditions météorologiques : toutes conditions météorologiques possibles dans du nord-ouest de la France (sauf neige), essentiellement en Bretagne-Normandie,
- Activités pratiquées : randonnées naturaliste, trek (GR34 et GR380),
- Durée du test : 6 ans (modèle MH900 Quechua 2019 et 2024)
En Bretagne, ici ce sont les 4 saisons en une journée
En Bretagne, la météo est toujours capricieuse, mais rarement neigeuse. Alors, c’est la bonne région pour tester ce genre d’équipement. Pendant mon activité naturaliste, je bivouaque sur deux jours par semaine, en sac-à-dos « Forclaz » MT900, il me faut donc une veste unique, pour tous les temps.
Principe des trois couches, la coupe MH900 est-elle bien adaptée ?
Dans ma pratique naturaliste toutes saisons, essentiellement en Bretagne-Normandie, je pratique communément la technique des trois couches, pour moduler le besoin de chaleur, en fonction de l’évolution de la météo très changeante, sur la journée. À vrai dire, suivant la saison, en première couche, je porte généralement un tee-shirt manches longues en mérinos « Forclaz ». Puis une polaire « Quechua » d’une différente épaisseur compte tenu de la saison. Par la suite, une doudoune plus ou moins fine également. Pour finir, la MH900 emploie veste coupe-vent et de veste de pluie (bruine et pluie importante), du fait du climat variable. Là, j’apprécie la relative compacité de la veste, qui se range facilement dans le sac.
Comment choisir la bonne taille ?
Taillant initialement L pour un poids de 63 kg et 1,83 m ; j’ai pris beaucoup de poids, après un accident dans les pompiers. Actuellement, je taille XL pour 95 kg. Cela étant, je ne me suis jamais sentie engoncée, avec 1 ou 2 couches en dessous (tee-shirt manches longues en mérinos, polaires plus ou moins fines et doudoune ; toutes de la marque « Forclaz »).
Exemple de mise en situation
Lors d’une mission de suivi des pelouses rases sur la pointe du van (presqu’ile de Crozon) en hiver en situation statique.
Pendant une mission de terrain, en 2020, avec un étudiant, j’ai eu de la chance de tester la MH900 en condition réelle. En effet, car j’ai eu à peu près toutes les conditions météo en une journée. Initialement, j’utilisais, un ciré de marin, mais mes mouvements étaient contraints et parfois la température était une contrainte. Alors, à première vue, ce test m’a grandement satisfait. Ajouté, à cela, que la capuche remonte très haut, une fois la fermeture éclaire remontée à fond. Je me suis sentie au chaud et surtout mieux protégé de la pluie battante sous forte rafale, avec la capuche qui est parfaitement réglable d’une main, à l’aide d’un élastique positionné derrière la tête.
Pendant cette mission, j’ai frotté la roche abrasive granitique de la pointe, la pluie violente. De fait, j’ai fait une journée complète sous la pluie avec ! Franchement, je vous avouerai que j’ai été soumis durant presque six heures d’affilée sous la pluie importante et discontinue et un vent tempétueux.
C’est suit cette journée que ma veste m’a vraiment conquise. Depuis, j’ai – quasiment — laissé mon ciré « marin », adapté aux situations statiques, mais insuffisamment polyvalent, de côté pour ma MH900. Et ce, été comme hiver.
La MH900 tient les tempêtes de sud-ouest en Finistère
Ici, il y a dualité : l’eau et le vent, en soi ; on ne parle plus uniquement de résistance à la forte pluie, mais également au vent violent. Ainsi, sous un 10 beaufort, ce sont des conditions – quasiment en Bretagne — exceptionnelles : « Très grosses lames à longue crête en panache. L’écume produite s’agglomère en larges bancs et est soufflée dans le lit du vent en épaisses trainées blanches. Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche. Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal. Visibilité réduite. Vagues de 9 à 12,5 m. » ! Mais, le marin que je suis est vivant ! Notons, que la température ressentie est très liée au vent ! Ensuite, je vous garantis, que c’est une veste, digne d’un super « coupe-vent ». Puis le fait que les manches se règlent avec le scratch, aucune prise d’air. Par conséquent, qu’avec la fermeture Éclair montée jusqu’au menton, nous sommes vraiment à l’abri des vents tempétueux Bretons.
Brefs, autant j’étais un adepte du ciré « marin » en hiver humide (de la marque « Solognac », la polyvalence de la MH900 m’a séduit et je ne la quitte plus jamais de mon sac, hiver, comme été.
CONCLUSION
Finalement, vous l’aurez compris, cette veste de randonnée imperméable MH900 Quechua m’a conquis ! D’ailleurs, elle a été au-delà de mes espérances !
Pour résumer, je l’ai utilisé plus de 5 ans pour le modèle 2019 et l’actuel modèle 2024 (saisons exceptionnellement pluvieuses), pour ainsi dire, dès qu’il pleuvait ; et qui sait comme la Bretagne-Normandie est pluvieuses. Dans le cadre de mes missions naturaliste (statique pour observer les oiseaux, faire des relevés botaniques, etc. ou dynamique pour cartographier des habitats), je l’ai testé au maximum de ses capacités. C’est une excellente veste, et — aussi et surtout en terme — de rapport qualité/prix, par rapport aux autres marques, que j’ai eue l’occasion d’utiliser par le passé.
Ainsi, et preuve d’une montée de niveau de la part des gammes « Quechua » et « Forclaz » de Décathlon, elle n’a rien à envier à d’autres grandes marques qui coûtent parfois 2-3 fois plus chères, pour une qualité égale, voir parfois inférieure ! (Constat personnel et com. pers.). En effet, mes collègues naturalistes, qui ont acheté des vestes de marques supérieures les ont abandonnés bien avant ma veste de randonnée imperméable Quechua MH900 2019 ; cela parce qu’elles n’étaient plus étanches au bout de moins d’un an et pire qu’elles se sont trouées (pas dans les ronciers, fruticée, mais contre la roche !) alors que la mienne était intacte.
Content du modèle de 2019 (100 €) ! Ayant testé des vestes d'autres marques par le passé, pour avoir un avis objectif sur les différences, il m’a été évident de la renouveler par le modèle 2024 (120 €) de la MH900.
Synthèse
Ainsi donc, avec la veste Quechua MH 900, vous retrouvez la veste de randonnée toutes options pour rester au sec et à l’abri ! Conçu pour le naturaliste (et randonneur) expert qui veut se protéger de la pluie, du vent, parfois constante et importante en mm de précipitation, avec l’exigence de rester sec durant l’effort, grâce à sa respirabilité. C’est donc une veste ultra-polyvalente, pour le planitiaire atlantique, utilisable pour toute météorologie et toutes saisons.
C’est la veste du naturaliste !, mais attention ! prévoyez une marque « Sologniac » pour rentrer dans les ronciers et marcher.
Caractéristiques techniques
- Coloris : noir,
- Coupe : standard
- Tailles disponibles : S / M / L / XL / XXL
- Taille testée : XL
- Poids / taille XL (en g) : 614 g
- Tissu externe : Non communiqué par Décathlon, malgré mes demandes. Je ne connais donc pas le type de deniers D.
- Traitement déperlant : Oui, très efficace.
- Membrane : Oui
- Détails membrane : Tissu 3 couches (15 000 mm en 2019 et 25 000 mm en 2024). 100 % coutures, zips étanchés.
- Imperméabilité : Orage
- Respirabilité : RET = 6
- Stretch : Oui (13 % élasthanne)
- Isolation : Non / sans
- Zips de ventilation : Oui
- Capuche : Oui fixe
- Nombre poches externes : 4 (2 mains et 2 poitrines)
- Nombre poches internes : 3 (2 proches « stretch » et une poche imperméable avec passage de câble.
- Type de zips : imperméable
- Connexion pantalon : Non
- Poignets : velcro
- Passe pouces : Non
Enfin, la veste Quechua MH900 est disponible chez Décathlon au prix de 120 € (au 31/08/2024).
Mes notes (subjectives)
Note : A (très bon) B (bon) C (moyen)
Qualité de fabrication | A |
Confort | A |
Ergonomie | B |
Coupe-vent | A |
Respirabilité | C |
Imperméabilité | A |
Poids | B |
Volume | B |
Sources :
- https://www.decathlon.fr
- https://decathlon.mu
- https://www.fr.wikipedia.org
- https://www.hardloop.fr
- https://www.i-trekkings.net
- https://lokan.jp
- https://madamevoyage.fr
- https://www.trekmag.com
Clichés :
- Clichés de l’auteur (sauf médaillon Décathlon ®)
- Gaby AR BRAZ Dirlem – OM « Tough » TG-7 – Ecosystema.fr ™ ©
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