Préalable
Comme dans tout domaine spécialisé, l’utilisation optimale d’un jargon nécessite une bonne connaissance thématique et une approche globale permettant de replacer chaque terme dans un contexte plus large. Le domaine du naturalisme ne déroge pas à cette règle. Veuillez donc m’excuser du ton jargonnant ^^.
Contexte
C’est lors d’une sortie dans le bois privé de ma compagne, et sa maman Chris, que j’ai observé nombre d’Arionidae et du doux nom vernaculaire de « Grande limace ».
Je l’ai observé, comme vous et moi, à de nombreuses fois. Et, pour ne pas déroger à la règle, il était omniprésent après des pluies passagères, courantes dans le département du Finistère.
Présentation des mollusques
L’embranchement des Mollusca rassemble des invertébrés au corps mou, dont la plupart sont protégés par une coquille externe. On connaît près de cent mille espèces dans le monde, des pieuvres marines très mobiles, aux limaces et escargots de nos jardins, excessivement lents, et aux huîtres exclusivement sédentaires.
Les mollusques sont si divers qu’il est impossible d’en donner une définition simple, mais tous les groupes partagent une caractéristique : le manteau. Ce dernier est une épaisse peau qui recouvre au moins une partie du corps. L’espace entre le manteau et le reste du corps est la cavité palléale, reliée au milieu extérieur par un ou plusieurs orifices.
Chez les mollusques terrestres et chez beaucoup d’escargots d’eau douce, la cavité palléale tient le rôle de poumon.
Les six classes
Les Mollusca actuels sont regroupés en six classes, mais ce site ecosystema.fr n’abordera uniquement que les trois plus importantes : les limaces et les escargots (Gasteropoda), les bivalves (Lamellibranches) et, les calmars, seiches et pieuvres, en contexte maritime.
Généralité sur les limaces
Systématique : les Gastropoda
Le taxon traité fait partie du Phylum (= Embranchement) des Mollusca (nom vern. = Mollusques), de la classe des Gastropoda et de la famille des Arionidae (classification INPN – 2024).
Mais, que sont les Gastropoda ?
Ceux-ci viennent du grec ancien γαστήρ / gastếr, « ventre » et πούς / poús, « pied », soit « ventre-pied » ; ils sont une classe de Mollusca (= vern. : mollusques) caractérisés par la torsion de leur masse viscérale.
Ils présentent une très grande diversité de forme, mais peuvent se reconnaitre généralement par leur coquille dorsale torsadée et univalve, caractéristique (lorsqu’elle est présente du moins). Source : cours professé.
La classe des Gastropoda constitue le plus grand groupe animal après la classe des Insecta : on en dénombre dans le monde, environ 40 000 espèces vivantes ! regroupées en 409 familles reconnues – au moment de l’écriture de ce post (2024). On les rencontre sur tout le globe, dans tous les milieux, à l’exception des régions polaires.
Anatomiquement, ils possèdent un pied et une tête distincts. Leur pied est aplati en une large sole ventrale (organe musculeux, typique des mollusques, destiné à la locomotion. Il revêt des formes très diverses suivant les espèces. Source : cours professé), servant à la natation ou la reptation, tandis que leur tête comporte des yeux et une radula.
L’écologie des Gastropoda est très variée et on distingue des espèces d’eau douce, terrestres et marines (une de mes premières passions comme plongeur, avant mon accident !).
Parmi les Gastropoda terrestres se trouvent notamment les limaces.
Groupe qui nous intéresse plus précisément, et que je développerai sur www.ecosystema.fr
Biologie des limaces
Limaces
Les « limaces » est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains gastéropodes sans coquille externe appartenant à l’infra-ordre (En biologie systématique, c’est un niveau intermédiaire, immédiatement inférieur à la sous-catégorie des sous-ordres de la classification classique des êtres vivants) des stylommatophora.
Le terme vernaculaire « Limace » vient du latin limax, emprunté au grec ancien λίμνη / leimon, signifiant eau stagnante, « marais », lieu humide, en référence aux préférendum des Habitats humides de ces Gastropoda.
C’est cette racine grecque qui a également donné le terme limon, et la discipline scientifique de Limnologie en français ; discipline que j’ai eue le plaisir de pratiquer durant 3 années à L’université de Corse-Pascal-Paoli (Università di Corsica Pasquale Paoli) .
Les limaces mesurent de 1 à 30 cm et peuvent peser de 1 à 40 g (Source : cours professé). Comme les autres Stylommatophora (dont entre autres les familles des Arionidae (voir cliché ci-après) et des Limacidae).
Les Stylommatophora ont quatre tentacules dont deux qui ont des yeux. Les autres sont utilisés pour capter les odeurs et sont sensibles aux goûts. Elles possèdent un régime alimentaire phytophage (ou carnivores. Source : cours professé).
Habitat des Gastropoda
La plupart des Gastropoda vivent dans la mer certes, et peuvent même être pélagiques. D’autres, et celles qui m’intéresseront dorénavant, sont terrestres, comme les « limaces ».
Diversité des Gastropoda
Citons aussi dans la collection « Les guides du naturaliste » aux éditions delachaux et niestlé, le guide des Escargots terrestres (ordre des Stylommatophora), Escargots d’eau douce (ordre des Basommatophora) et les « limace » (infra-ordre des stylommatophora), de KERNEY M.P. & CAMERON R.A.D. ; traitant la Grande-Bretagne, l’Irlande et le Nord-ouest de l’Europe et donc, pour ce qui m’intéresse : le massif armoricain et ses marges.
La nomenclature adoptée est celle de « l’Atlas des Mollusques de Suisse » de 1999, elle est de ce fait un peu dépassée, mais l’ouvrage présente, dans l’édition française, près de 400 espèces et sous-espèces (BERTRAND A.).
À terme, je vous communiquerai des ouvrages plus récents et adaptés au secteur géographique, dès que le GRETIA aura développé son ZOTERO (www.zotero.org).
Présentation du taxon Arion rufus observé en Bretagne en milieu forestier (Finistère – 29)
Jusqu’à 15 cm, c’est un taxon de limace (stylommatophora) au dos arrondi, sans traces de carène. L’orifice du poumon est situé à l’avant du manteau, sur la droite. Lorsqu’elle est dérangée, elle se contracte pour former une demi-sphère et se balance de gauche à droite. Comme toutes les limaces, elle est couverte de mucus qui empêche la déshydratation et lui procure une sorte de protection contre ses ennemis. Le mucus est particulièrement visqueux chez cette espèce qui se nourrit de végétaux en décomposition et… des choux-fleurs de Chris ! ^^.
Les Arionidae sont des limaces à coquille interne habituellement absente ou réduite à des granulations calcaires chez quelques espèces. Aucune des espèces ne possède de carène et toutes possèdent une glande muqueuse caudale située juste au-dessus de l’extrémité postérieure du corps. Le manteau est chagriné et non strié. L’orifice respiratoire est situé en avant du milieu du manteau.
De répartition holarctique (régions terrestres au nord du tropique du Cancer), seule la sous-famille des Arioninae est présente en Europe où elle semble confinée. Toutes les espèces sauf une appartenant au genre Arion. Elles sont généralement herbivores, mais quelques espèces ne dédaignent pas les ordures ou les cadavres et quelques-unes comme Arion hortensis sont particulièrement nuisibles aux cultures.
Parmi les espèces de ce genre, une espèce, Arion rufus parais ubiquiste et des plus variable de coloration. Il s’agit de celle qui nous intéresse.
Arion rufus (nom vern. = La Grande Loche) est une espèce de mollusques gastéropodes appartenant à la famille des Arionidae. Cette limace de grande taille se rencontre principalement par temps humide, dans les forêts et les prairies. C’est un animal nocturne et diurne. Son régime alimentaire se compose essentiellement de plantes fraîches, et par ailleurs parfois de charognes, absorbées grâce à sa radula (voir glossaire).
Arion rufus présente une grande variabilité, anatomique notamment, et deux espèces ne sont considérées par certains auteurs que comme deux sous-espèces, Arion ater ater et Arion ater rufus. Ni la coloration ni la répartition ne semblent constituer des critères absolus ; toutefois, leur variabilité est telle que la différenciation est occasionnellement difficile.
C’est une très grande espèce, atteignant en extension 10-15 (20) cm. La coloration est très variable, rouge brique, orange, gris ; les individus complètement noirs deviennent communs au nord de l’aire de répartition et en montagne. La marge du pied est souvent plus pâle ou plus rouge que le corps. Une bande latérale sombre, généralement présente chez les juvéniles, persiste occasionnellement chez les adultes. Tubercules larges et allongés. Lorsque l’animal est irrité, il se contracte, et est agité d’un mouvement oscillant.
Au stade mâle, lors de l’accouplement, les limaces s’échangent leurs spermatozoïdes dans une capsule nommée spermatophore, qu’elles conservent jusqu’à devenir femelles deux semaines plus tard et réaliser ainsi une fécondation croisée.
Horreur pour mes salades ! Rôles des limaces…
Rôles des limaces
Les limaces sont certes des ravageurs d’importance au potager, mais cela ne doit en rien occulter le rôle positif de ces organismes pour l’environnement. En effet, ce fut dit précédemment, les limaces permettent un recyclage rapide de la matière organique en décomposition. De plus, elles stimulent la vie du sol grâce à leur mucus qui constitue une source d’eau et de nutriments pour les microorganismes telluriques. Elles sont également chassées par de nombreuses espèces et ont un rôle essentiel dans la chaine alimentaire. Enfin, en s’enterrant dans le sol, elles en améliorent la structure favorisant ainsi la circulation de l’air, l’infiltration des eaux pluviales ou encore la création d’agrégats.
De ce fait, il convient donc de contrôler les populations de limaces afin de conduire convenablement les déséquilibres, plutôt que de chercher à les éradiquer totalement. Pour cela, sont proposées différentes solutions, à confirmer.
Les traitements anti-limaces « naturels » : entre rêve et réalité écologique
Pour lutter contre les limaces au jardin et au potager, nous pouvons sélectionner plusieurs traitements biologiques et naturels :
- L’Anti-limace biologique à base de phosphate ferrique, sans danger pour l’homme, les animaux et l’environnement. À terme, il se dégrade en phosphate et en fer : deux éléments indispensables au développement de vos plantes
- Les pièges à limaces : ceux-ci s’emploient avec des appâts spécifiques, mais peuvent aussi s’utiliser avec de… la bière ? (à confirmer scientifiquement, en l’absence de publications scientifiques ^^).
Pour une efficacité « optimale », veuillez combiner ces deux traitements. Vous pouvez également les combiner avec des solutions « alternatives » complémentaires.
Les solutions complémentaires aux traitements anti-limaces
La prophylaxie : évitez l’apparition des limaces
Pour limiter l’impact des limaces et dans votre jardin potager, il convient de mettre en place plusieurs mesures préventives afin d’y restreindre les proliférations de gastéropodes :
- Avant toute chose, évitez d’installer le potager à proximité d’une zone humide ou d’un composteur. La forte hygrométrie et la présence de matière organique en décomposition favorisent l’activité des limaces.
- De préférence, travailler le sol en début d’hiver pour remettre en surface les gastéropodes adultes et leurs œufs, le gel en éliminera une partie.
- Limitez la présence de mottes et de cailloux au sol pour réduire les caches potentielles pour les limaces lors des périodes de semis.
- Ne paillez pas avant l’arrivée des premières chaleurs. En effet, le paillage constitue un abri important pour les limaces et une source de nourriture très essentielle.
- En présence de jeunes plantules, arrosez le moins souvent possible et de préférence le matin afin de limiter l’humidité nocturne.
- Si vous possédez des poules ou des canards, lâchez-les dans le potager lorsqu’il n’y a plus de culture, ces « volailles » mangent généralement les petits gastéropodes ainsi que leurs œufs.
Tous ces derniers éléments sont recevables et à retenir (ndlr).
Les stratégies d’attraction / répulsion des limaces
Attraction des limaces :
Il s’agit ici d’attirer les limaces dans une zone afin de les détourner des espaces à protéger et de préférence,y fixer les populations. Cela peut prendre différentes formes :
- Installation d’appâts alimentaires comme du son ou de matière organique fraiche dans des zones éloignées du potager.
- Semis de plantes attractives à l’instar de la moutarde (Mustum ardens). Ces plantes pourront être sacrifiées aux gastéropodes, ou bien des traitements à base de phosphate ferrique ou de nématodes anti-limaces pourront y être effectués.
Répulsion des limaces (à valider scientifiquement) :
Dans ce cas, il s’agit de repousser les limaces des zones sensibles. Pour ce faire, vous pouvez :
- Semez de la Bourrache officinale (Borago officinalis), il apparaitrait (avec grande prudence scientifique) que les limaces attaquent peu les végétaux situés à proximité de cette plante. À noter que Chris a constaté le contraire : ce serait plutôt appétant ! Comme quoi, ne prenez pas à la lettre mes conseils 🧐. Il est vrai que l’agronome que je suis uniquement de formation, n’a pas de ressources bibliographiques et encore moins d’expérience. Je suis écologue naturaliste, pas paysan ! Mais j’apprends.
- Réalisez une macération de feuilles de Rhubarbe (Rheum rhabarbarum) ou du purin de fougère et pulvérisez la solution obtenue au sol dans la zone à protéger. L’odeur ferait fuir les gastéropodes.
La lutte physique contre les limaces :
La lutte physique consiste à ramasser les limaces à la main, ou bien à les éliminer à l’aide d’un couteau ou d’une pique. Pour ce faire, il est recommandé de placer des planches au sol. La capture en sera d’autant facilitée.
Attention toutefois à ne pas éliminer les escargots de Bourgogne (Helix pomatia) présent dans le centre de la France, qui sont protégés juridiquement. En leur présence, évitez l’application de nématodes anti-limaces ou de phosphate ferrique.
Favorisez la présence d’auxiliaires antilimaces au jardin potager :
De nombreux organismes auxiliaires s’attaquent aux limaces dans les jardins. La liste est longue. Parmi ceux-ci on peut citer de nombreux mammifères comme les Insectivores (ordre des Insectivora) : musaraignes (Soricidae), taupes (Talpidae) ou hérissons (Erinaceidae) ; des reptiles tels que l’orvet (Anguis fragilis), des oiseaux aussi bien sauvages comme la grive, le rouge-gorge, ou bien domestiques à l’instar des poules ou des canards. Il en est de même pour des amphibiens à l’exemple de nombreuses espèces de crapauds, grenouilles ou salamandres. Enfin, de nombreux insectes auxiliaires à l’image du Carabe doré (Carabus auratus) dans la région centrale et occidentale de l’Europe, et le Carabe des Bois (Carabus nemoralis) qui est répandu dans toute la Bretagne mais beaucoup plus fréquemment à l’Est), des Lampyres (Lampyris noctiluca), s’attaquent à ces mollusques.
Afin de minimiser l’impact des populations de gastéropodes, il convient de mettre en place des solutions de préservation de la biodiversité en semant des mélanges fleuris, en installant des nichoirs à oiseaux, des abris à hérissons, en créant une mare, en laissant des zones non tondues ou accueillant des plantes.
Contre les limaces, évitez les produits gadgets et les astuces de grands-mères inefficaces…
Certaines solutions comme des barrières physiques ont le vent en poupe. Leur efficacité est souvent partielle, à l’instar de l’utilisation de cendres. Cette solution fonctionne seulement par temps sec, dès qu’elle est humide, cela n’a plus aucun effet.
Certains jardiniers utilisent de la terre de diatomée à cet effet. L’efficacité est comparable à celle de la cendre, le coût bien supérieur et les insectes auxiliaires présents au sol seront probablement tués par ce produit. C’est donc une solution qui peut s’avérer globalement contreproductive. Il en est de même pour l’application de chaux à des fins « Limacides ».
La création d’une barrière à base de pouzzolane (roche naturelle constituée par des scories volcaniques basaltiques ou de composition proche) est assez couteuse et n’empêche pas les limaces de sortir du sol. Ces petits cailloux se retrouvent ensuite au sol pour de nombreuses années et peuvent compliquer le travail du sol.
Enfin, la pose d’un ruban cuivré est une technique peu évidente à employer au potager. De plus, elle est onéreuse et longue à mettre en place. Elle est également peu respectueuse de l’environnement, le cuivre étant un élément faisant partie de la famille des métaux traces. Ce rouleau est par ailleurs fait de plastique et les matériaux composites ne sont pas recyclables en l’état. Enfin, le cuivre est une matière fossile, cette utilisation tient plus du gaspillage de ressources naturelles que de la solution miracle !
Bref, il faudrait expérimenter et prendre conseil.
Merci à Chris pour cette belle observation pour ma part, après une pluie favorable et une éclaircie bien bretonne.
Glossaire
Glossaire (Auteur : Gabriel J. LE BRAS (GLB) - sources bibliographiques personnelles référencées) :
Biocénose : c’est un groupement d’êtres vivants dont la composition, le nombre des espèces et celui des individus reflète certaines conditions moyennes du milieu ; ces êtres sont liés par une dépendance réciproque. Par là, elle innove dans la description des communautés biotiques. Elles représentent, dans la série des niveaux d’organisation qui caractérisent le monde vivant, des unités structurées à l’échelle des populations, puisqu’elles regroupent des ensembles d’individus habitant à une époque donnée dans un milieu donné. Dans un tel système, deux faits essentiels caractérisent l’agencement des espèces : la distribution spatiale (ordonnance caractéristique) et temporelle (obéissant à une séquence de stades ou phénophases). (d’après 331)
Biotope : aire géographique bien délimitée, caractérisée par des conditions écologiques particulières (sol, climats, etc.) servant de support physique aux organismes qui constituent la biocénose 263. N.B. : l’écosystème est constitué par l’ensemble. biotope + biocénose 942.
Milieu : l’organisme et son milieu constituent le binôme fondamental de l’écologie. Si on limite l’étude pratique du milieu à celle de l’environnement, on peut essayer de le définir comme l’ensemble des facteurs abiotiques et biotiques (= facteurs écologiques) qui régissent l’existence d’un organisme, animal ou végétal et d’une biocénose. Précisons qu’il y a des facteurs simples (lumière, température…) et des facteurs complexes (nature du sol) agissant les uns et les autres directement ou indirectement. Notons, qu’il est impropre de considérer ce terme comme synonyme de celui d’écosystème, c’est-à-dire comme synonyme d’un concept qui devrait comprendre, non les facteurs du milieu exclusivement, mais la résultante de ceux-ci et les peuplements qu’ils conditionnent (d’après 263,331,1054).
- Milieu naturel : terme désignant des milieux (= biotopes) assez peu transformés par l’homme. Exemples : forêts d’arbres non plantés, falaises littorales ; voir étangs, marais.
- Milieu semi-naturel : terme désignant des milieux (= biotopes) qui ont été transformés par l’homme et où l’action humaine est constante pour empêcher les phénomènes de succession de se produire. Exemples : pelouses, prairies »
Paléarctique occidental : Le paléarctique occidental couvre la partie occidentale de l’empire paléarctique, à savoir l’Europe, l’Afrique du Nord, jusqu’au Sahara central (Hoggar et Tibesti inclus), et le Moyen-Orient, ainsi que les Açores, Madère, les Canaries, les îles du banc d’Arguin (Mauritanie) et les îles du Cap-Vert. Il est séparé du Paléarctique oriental par l’Oural, la Caspienne, la frontière occidentale de l’Iran, et exclut la plus grande partie de la péninsule arabique (source : http://www.oiseau-libre.net)
Radula (anatomie) : La radula est un organe constitué d’une lame basale munie de nombreuses dents chitineuses, formant une râpe, que l’on trouve dans la cavité buccale des mollusques brouteurs (sauf les lamellibranches qui sont des organismes filtreurs). Assimilé à tort à une langue, cet organe permet à ces invertébrés de gratter, râper, décoller ou déchirer le périphyton en raclant le substrat (minéral, végétal ou fongique), d’arracher des particules à de la matière morte ou en décomposition pour les espèces qui s’en nourrissent.
Sources :
- Journal MalaCo https://journal-malaco.mnhn.fr/ : MalaCo est un journal électronique gratuit, annuel ou bisannuel, sur l’écologie, la biologie, la systématique et la conservation des Mollusques continentaux. Créé en 2005, MalaCo a publié huit volumes rassemblant une cinquantaine d’articles.
- KERNEY M.P. & CAMERON R.A.D., Guide des escargots et limaces d’Europe (1999)
- Olivier Gargominy, Service du Patrimoine Naturel, MNHN (2024)
- Gaby AR BRAZ Dirlem – OM « Tough » TG-7 – Ecosystema.fr ™ ©
- Gaby AR BRAZ Dirlem – Nikon D700 – Ecosystema.fr ™ ©
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