La balade conceptuelle et sensorielle 2/
LES SIX CONCEPTS ÉCOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Les six concepts écologiques fondamentaux sont :
- la communauté naturelle (biocénose),
- l’interdépendance (écologie systémique),
- l’adaptation (évolution),
- l’énergie dans la biosphère,
- les cycles des matériaux,
- les changements (dynamique).
STRUCTURE DU DOCUMENT
Le document sera structuré par « fiches ». Celle-ci commencent par un très bref rappel des notions importantes qu’il faut avoir à l’esprit à propos du concept traité.
Ensuite, sont proposées différentes activités qui préparent la sortie et traitent des notions de base qui seront utiles ultérieurement.
La balade elle-même, est précédée par une présentation résumée des activités choisies, des objectifs poursuivis, du matériel nécessaire et du parcours proposé.
Après la balade, des activités sont proposées pour approfondir les connaissances acquises et s’assurer de leur compréhension par tous. Les activités, la plupart brièvement présentées, sont conçues pour guider la réflexion de l’enfant sans lui donner dès le départ tous les éléments de réponse. A la fin de l’activité un échange permettra au besoin de souligner les idées importantes à retenir, de corriger les erreurs et d’engager la discussion.
Nota : dernière partie non encore traité à ce jour (mardi 15 juillet 2003).
ORGANISATION ET DÉROULEMENT DE LA BALADE
La balade rassemble différentes notions liées au concept en une expérience cohérente dont l’enfant se souviendra.
Libre à vous de rechercher un style qui vous convienne, mais respectez le déroulement cohérent des idées exprimées au travers des activités : les objets conceptuels.
LA BALADE À UNE STRUCTURE
Un résumé précise les objectifs poursuivis lors de la conception des activités et leur agencement les unes par rapport aux autres.
Les objectifs ne sont pas seulement conceptuels, liés à la compréhension du concept, mais ils sont aussi d’ordre fonctionnel, c’est à dire liés à la dynamique de groupe et à la place de chacun dans un groupe.
Il s’agit primordialement de captiver l’attention de l’enfant, pour qu’il soit dans un état de réceptivité qui lui permette de vivre la nature.
LA BALADE A UN RYTHME
La ballade doit se dérouler naturellement sans rupture ; les activités s’imbriquent les unes dans les autres de telle manière que les participants vivent la sortie comme un ensemble harmonieux dont il se souviendront.
Les activités du début de ballade sont donc conçues pour canaliser l’énergie des enfants : leur rythme est actifs, elles sont drôle, amusantes ; elles visent à : brûler cette énergie jaillissante des enfants qui sortent en plein air ; engendrer la cohésion du groupe ; établir entre l’animateur et le groupe une relation positive.
Viennent ensuite les activités dont le but est : d’attirer l’attention de l’enfant ; de capter son intérêt ; et de la centrer sur la nature.
En troisième lieu, des activités sensorielles permettent à chaque enfant d’avoir avec la nature un contact direct et personnel. C’est le moment le plus important de la balade car il aide l’enfant à appréhender le concept traité à un autre niveau qu’à un niveau purement intellectuel.
La sortie se termine par un échange lors d’un cercle final, où chacun : partage ses perceptions et découvertes ; élargit son horizon ; mémorise le concept traité.
LA BALADE À UNE DURÉE
La balade doit être assez longue pour que les enfants atteignent un état de réceptivité leur permettant de vivre la nature, mais pas trop longue pour qu’ils ne soient ni fatigués, ou ennuyés.
4 à 6 activités sont normalement suffisante, la ballade se déroulant sur une durée de 2 H au maximum.
L’âge des enfants et la taille du groupe sont aussi des facteurs à prendre en compte lors de la préparation.
LA BALADE À UNE LOGIQUE
La ballade est construite autour d’objectifs conceptuels et une certaine logique dont le déroulement doit être respectée.
Avant et après chaque activité, les remarques de l’animateur ont une grande importance pour :
- Introduire,
- Et souligner les idées présentées.
Mais c’est remarques seront brèves car il faut se rappeler que c’est bien l’expérience personnelle qui est source d’enseignement et non pas l’animateur lui-même.
Très peu traité dans ce document, l’animateur devra parfaire sa culture sur ces notions dans des ouvrages d’écologie (citons l’ouvrage « d’écologie illustré » chez la Martinière).
CC BY-NC-ND